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“Les archs ne prétendent pas au leadership”
A propos du mouvement citoyen
Publié dans Liberté le 14 - 04 - 2003

L'auteur de cet article, membre de la Coordination des comités de citoyens d'Alger, tente d'apporter la contradiction à M. Mechati pour sa contribution parue dans notre journal, intitulée Les archs, le pouvoir et la société civile.
M. Mechati, dans votre article du 5 avril 2003, Les archs, le pouvoir et la société civile, vous aviez signé : ancien membre du mouvement national. Et si mes connaissances sont justes, vous avez fait parti du groupe des 22 et à ce titre, je vous dois doublement respect et considération, sachant que vous êtes restés fidèle à votre ligne de conduite après l'indépendance où on ne relève aucunement votre compromission avec le pouvoir imposteur.
Cela étant, je m'inscris en faux sur ce que vous avez écris à propos des archs.
M. Mechati, le combat de nos aînés pour l'indépendance du pays constitue pour nous une référence sacrée. Cela dit, nous vous demandons de respecter le nôtre, celui du mouvement des archs, daïras et communes du Printemps noir.
Dans votre article, vous faites le procès du mouvement et à votre corps défendant vous renvoyez dos à dos le pouvoir assassin et le mouvement des archs, daïras et communes qui est, en fait, une résistance à l'agression criminelle du pouvoir.
Vous affirmez d'emblée que la maladresse des archs déroute et crée une situation préoccupante pour la société civile.
M. Mechati, on s'interroge sur cette maladresse et à quelle société civile vous faites allusion.
Une société civile réelle et autonome est une caractéristique des sociétés démocratiques. Sa relation avec le pouvoir légitimement élu exerce un effet systémique qui participe et favorise une démocratisation de plus en plus large de la vie politique. Or, qu'en est-il de l'Algérie ?
On nous impose une démocratie de façade et vous n'êtes pas sans savoir que la majorité de “la société civile”, et je m'interdis d'affirmer la totalité, est inféodée au pouvoir corrompu et corrupteur. Elle constitue, entre autres, un relais pour étouffer dans l'œuf et noyauter toute forme de contestation et de résistance dont le principe est de faire rétablir la vérité, faire triompher la justice et faire valoir l'intérêt général.
La réalité, aujourd'hui, en Algérie, est qu'il existe des îlots de résistance à l'Etat totalitaire dans les différentes sphères de la vie nationale, tant politique, économique, social que culturelle. Mais, on ne peut prétendre parler de société civile en tant que vaste groupement qui constitue un contre-pouvoir.
La société civile est le socle sur lequel repose un Etat de droit. Pour tendre vers cet objectif, il appartient à chaque Algérien, soucieux du devenir de son pays, de contribuer à fédérer toutes les résistances et permettre par-là de jouer un rôle par la légitimité qu'elle dénie au pouvoir imposteur.
Pour ce qui est de la maladresse des archs que vous évoquez sans l'expliquer vraiment, je crois la déceler dans le paragraphe où il est dit, je cite : “Toute action décidée unilatéralement par n'importe quel mouvement régional ou parti politique ne peut être que vouée à l'échec.”
M. Mechati, je crois constater chez vous une ignorance de la nature profonde du Mouvement des archs, daïras et communes, son fonctionnement et surtout un oubli des conditions de son émergence.
Je dirai d'emblée que le mouvement est national, ouvert à tous les Algériens et dont l'instance suprême, l'Interwilayas en l'occurrence, est constituée de différentes coordinations de wilayas (Tizi Ouzou, Bouira, Béjaïa, Batna, Boumerdès, Sétif, Alger, Bordj Bou-Arréridj, etc.) et dont la perspective est justement de s'élargir géographiquement malgré la répression qui s'abat sur le mouvement, et dont vous, M. Mechati, avec votre capital symbolique, avez un rôle important à jouer.
Pour revenir à son caractère national, ce sont le pouvoir et ses relais qui s'acharnent à le contenir dans la seule Kabylie. Rappelez-vous la marche noire historique du 14 juin ! Le pouvoir a failli commettre l'irréparable en essayant d'opposer la population d'Alger à celle venue de Kabylie.
Au pouvoir diviseur, le Mouvement des archs, daïras et communes oppose un cadre de lutte rassembleur et national.
M. Mechati, l'émergence du Mouvement des archs, daïras et communes est une question d'honneur et de dignité. Notre combat est dicté par la fierté que nous inspire notre passé dont vous faites partie et dont nous avons le devoir d'être les continuateurs fidèles.
Pour l'histoire, lors de l'invasion française, le chef des forces d'occupation envoya un émissaire auprès des archs les sommant de ne pas livrer bataille au risque de les écraser. Après la réunion qui a regroupé l'ensemble des archs, il lui a été répondu, je cite : “Vous êtes venus sur nos terres en conquérants et quelles que soient vos forces et vos armes, nous avons le devoir de vous combattre jusqu'au dernier de nos hommes, c'est une question d'honneur”.
Plus d'un siècle plus tard, Krim Belkacem, grand dirigeant de la Révolution algérienne, en répondant à une question d'un journaliste lui demandant d'expliquer la lutte du peuple algérien, lui asséna une réponse simple et chargée : c'est une question d'honneur.
C'est cette morale qui guide notre combat, quelles que soient les époques et la disproportion des forces. Le pouvoir a la force des armes, nous avons la force de l'histoire.
Le pouvoir a agressé une population aux mains nues faisant 123 martyrs, des milliers de blessés dont des handicapés à vie sans oublier les expéditions punitives rappelant les troupes d'occupation de triste mémoire. Le Mouvement des archs, daïras et communes avait pour mission première d'arrêter l'effusion du sang et lutte aujourd'hui pour que les commanditaires, les ordonnateurs et les exécutants répondent de leurs crimes. Pourquoi faut-il toujours faire dans l'amalgame ou participer à entretenir la confusion qui fait croire que le Mouvement des archs est identitaire ?
Même le communiqué de la présidence du 12 mars 2002, en reconnaissant la légitimité des revendications, n'a pas manqué sournoisement de qualifier les martyrs du Printemps noir de martyrs pour le parachèvement de l'identité nationale. M. Mechati, vous apportez de l'eau au moulin à la campagne de déstabilisation du mouvement des archs.
Les adversaires, voire les ennemis du mouvement, les uns veulent le confiner en Kabylie en manipulant la question identitaire, les autres le taxent d'extrémiste, du fait d'avoir rejeté les “offres de dialogue”, du pouvoir corrupteur pour le moins douteuses, feignant d'ignorer le préalable posé par le mouvement, à savoir l'engagement de l'Etat politique, public et officiel à satisfaire la plate-forme d'El-Kseur pleine et entière, scellée, non négociable et explicitée à Larbaâ Nath Iraten. Et enfin ceux qui l'étiquettent de rétrograde en misant sur “la mise à l'écart” des femmes des structures du mouvement. M. Mechati, vous dites une contre-vérité en affirmant que l'arch est ethnocentriste tout en affirmant son archaïsme en lui déniant son identité citoyenne.
Il ne m'appartient pas de m'engouffrer dans un débat d'ordre sémantique, et à ce stade, nous vous invitons dans notre mouvement dans les actions ou les conclaves pour surmonter tous les préjugés que vous développez à l'encontre du mouvement.
Le Mouvement des archs, daïras et communes est un mouvement citoyen, d'essence démocratique et pacifique et ne prétend nullement au leadership, comme vous le prétendez. Il se fait un devoir d'aller vers l'ensemble des Algériens, dans une Algérie unie et indivisible, pour un but commun, celui de la satisfaction pleine et entière de la plate-forme d'El-Kseur explicitée à Larbaâ Nath Iraten. Cet objectif constitue le préalable à votre recommandation allant dans le sens de la concrétisation de l'Etat de droit comme projeté par les dirigeants de la Révolution 54-62 et inscrit dans la plate-forme de La Soummam.
H. A.
23e anniversaire du printemps amazigh
Centre culturel de Bouzeguène
Le centre culturel de Bouzeguène organise, aujourd'hui, une exposition non-stop. Elle sera suivie d'une pièce de théâtre de l'association Mourad-Terbouche TNT.
A 14h, About Arezki, ancien détenu d'avril 1980, animera une conférence-débat sur “l'historique du Printemps amazigh”.


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