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L'amour raté
Publié dans Liberté le 09 - 08 - 2007

RESUME : Au moment où elle s'y attendait le moins, Amel est invitée à rendre visite à la famille de Ramzi. Ce dernier vient lui-même la récupérer de l'hôtel.
Amel raccroche et se dirige telle un automate vers la salle de bains. Dire qu'il y a à peine un moment, elle se morfondait dans sa solitude. En une fraction de seconde, la situation a basculé. Ce n'est pas elle qui a cherché après Ramzi, mais c'est ce dernier qui est venu vers elle… Enfin presque, puisque c'est plutôt la maman qui a eut l'idée de l'inviter… Elle jette un coup d'œil à la grande glace au-dessus du lavabo et se découvre de profonds cernes sous les yeux. Sa journée a été bien pleine, et tous ces évènements, qui se sont bousculés depuis son décollage en début de matinée, ont mis ses nerfs à rude épreuve. Elle sa lave le visage, puis se remaquille soigneusement. Un maquillage clair et discret, juste pour lui redonner quelques couleurs. Elle choisit ensuite une ensemble en lin de couleur claire et une paire d'escarpins à talons fins… Un coup de peigne à ses cheveux mi-longs qui était fort beaux et une touche de parfum… et la voici fin prête à affronter Ramzi. Elle prit son sac et jette un dernier coup d'œil à la glace.
- Tu es assez présentable… se dit-elle, en se souriant.
Elle referme la porte de sa chambre derrière elle avant de redescendre à la réception où l'attendait le jeune homme.. Ce dernier, qui était plongé dans la lecture d'une revue, ne l'avait pas encore remarquée. Elle eut donc tout le loisir de le contempler avant de s'approcher de lui. Il avait échangé son uniforme, contre une tenue plus simple. Un pantalon classique de couleur foncé et un polo demi-manches dans le jaune moutarde. Son corps svelte et vigoureux s'adaptait apparemment à tout. Large de carrure, la poitrine musclée, Ramzi ressemblait à ces acteurs qui font battre le cœur de milliers de femmes au premier coup d'œil… Si au moins…. Amel pousse un soupir… et interrompt ses pensées. Elle consent enfin à s'approcher du jeune homme, et lui dit :
- Bonsoir. Je suis prête…
Ramzi relève la tête brusquement et ébauche son sourire légendaire.
- Ah… excusez-moi, je ne vous ai pas vu arriver. J'étais tellement concentré dans ma lecture.
Il jette la revue sur la petite table devant lui et se lève sans pour autant cesser de la regarder.
- Mais vous êtes ravissante !
Amel rougit. Les compléments ne manquent pas se dit-elle, mais cela ne suffit point à une femme comme elle qui n'aime ni les aventures ni les expressions langoureuses qui passent bien, mais qu'on ne fait souvent que par politesse ou pour atteindre un but quelconque. Elle sentit pourtant qu'avec Ramzi, cela change… Etait-ce une réalité, ou bien le fait que cette relation qui vient à peine de commencer, lui a déjà valu une tension sentimentale intense… Elle avait envie de rire et de pleurer en même temps. Elle était heureuse, et malheureuse, et souhaitait au fond d'elle-même que cela dure éternellement, ou que cela prenne fin immédiatement. La contradiction… une sensation de vide... une spirale… Elle ébauche un sourire et répond à Ramzi :
- Merci… c'est gentil… Je me sens quand même encore un peu fatiguée par le voyage…
- Et moi donc… quand je vous ai rencontré à l'aéroport ce matin, j'avais parcouru déjà plus de 3000 km…
- Ah ! vous étiez donc en voyage.
- Oui… un voyage que j'ai entamé à l'aurore.
Il lui tendit le bras et elle le prit tout en priant le ciel pour que le jeune homme ne sente pas le tremblement de ses membres.
- La nuit est un peu fraîche vous ne trouvez pas… ? lui dit-il
- Un peu… mais cela est compréhensible, nous sommes encore tout au début de la saison estivale.
Il lui ouvrit la portière, et comme le matin, elle s'installe sur le siège avant juste à côté de lui. Il met le contact et lui jette un coup d'œil amusé. Son air jovial dénotait d'une nature gaie et au comble du romantisme. Elle remarque aussi que la ville était encore plus belle la nuit. Les ruelles étaient animées par de nombreuses familles qui prenaient l'air sur les grands boulevards. Quelques grands magasins, illuminées, attiraient encore les clients et les retardataires. Les cafés et les restaurants étaient encore pleins d'un monde cosmopolite qui, pour tuer l'ennui, se retourne vers cette foule anonyme qui s'appelle “les gens”.
- Vous ne dites rien…
Amel se tourne vers Ramzi :
- Eh bien, j'étais prise dans la contemplation de Constantine le soir.
- Vous ne connaissez pas bien Constantine...
- Non ! je ne connais presque rien de la ville, à part ses grandes ruelles et son pont.
- Et les anciens quartiers vous connaissez… Ce sont ces endroits où on exerce ces vieux métiers, particulièrement l'artisanat local. Un héritage fabuleux, légué par par plusieurs générations des fois.
- Non… Je n'ai jamais eu le temps de découvrir l'ancienne ville, je suis trop prise par mon travail, et mes missions se limitent souvent à deux ou trois jours.
Y. H.
(À suivre)


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