Première communauté immigrée en France par le nombre et l'histoire, les Algériens brillent par leur absence au sein des cercles de décision où sont parvenus des immigrés d'autres origines. Signe de ce triste constat, les dernières élections n'ont pas favorisé l'arrivée d'élus ou même de cadres dans les cabinets ministériels. La communauté est pourtant riche de son intelligentsia. Dans un pays où les réseaux ont leur importance, il ne faut pas chercher l'erreur ailleurs. C'est pourquoi quelques figures de cette communauté ont décidé de s'organiser pour permettre aux Franco-Algériens de peser de leur poids réel pour qu'ils aient plus de visibilité dans le pays d'accueil. Une première réunion est prévue en septembre à Paris, selon l'un de ses promoteurs Akli Mellouli, membre de la direction du PS et candidat malheureux aux législatives de juin dernier. Il s'agira de créer un cercle informel, mais influent et non pas se structurer en associations. Le souci est d'éviter les querelles stériles sur les noms des responsables.