La direction générale d'Air Algérie affirme que l'avion qui s'est craché en Italie était en parfaite état de navigabilité et avait subi tout le programme de maintenance. Suite à l'article de M. Benzerroug Mohamed Redouane intitulé “Crash de l'avion-cargo d'Air Algérie - les premiers résultats préliminaires de l'enquête italienne”, paru dans votre journal, édition du 14 août 2007, et en vertu du droit de réponse consacré, nous vous prions de bien vouloir insérer au même endroit dans votre publication la mise au point suivante : - Il y a lieu de signaler que dès la survenance de ce malheureux accident, le 13 août 2006, les autorités italiennes (l'accident s'est produit en Italie) et algériennes compétentes ont immédiatement désigné et dépêché sur les lieux une commission d'enquête, et ce, conformément à la réglementation internationale en la matière. - Les résultats des enquêtes sur les crashs d'avion sont du seul ressort des autorités et organismes compétents en la matière. En effet, le crash de l'avion-cargo L100-30 de notre compagnie fait l'objet d'une enquête en bonne et due forme par les organismes légaux, neutres et compétents en la matière, selon les normes et procédures internationales régissant le transport aérien. De ce fait, et jusqu'à l'aboutissement et la publication du rapport final de l'enquête diligentée par les autorités du pays d'occurrence, à savoir l'Italie, il est déontologiquement recommandé de s'abstenir de toute déclaration, analyse ou conclusion pouvant induire en erreur l'opinion publique et porter préjudice à notre compagnie aérienne, aux organes de contrôle et aux autorités concernées du transport aérien. Nous considérons que les propos diffamatoires de l'auteur de l'article, envers notre compagnie et les autorités nationales, sont infondés, tendancieux et fallacieux, émanant d'une source non autorisée et totalement incompétente en la matière. À ce titre, nous croyons savoir que l'auteur de cet article, qui se dit pilote, serait en fait pilote amateur privé et non pilote de ligne, il n'a jamais fait partie des effectifs de l'entreprise et encore moins du corps du personnel navigant technique (pilotes), il est utile d'apporter à vos lecteur les précisions et informations suivantes : - La compagnie nationale Air Algérie fonctionne selon les normes et procédures internationales du transport aérien. Elle est agréée par les autorités de l'Aviation civile algérienne, obéit aux prescriptions et recommandations de l'OACI. Sa structure de maintenance est agréée et approuvée par les hautes autorités européennes, selon la norme EASA part 145. - La compagnie est également membre de l'IATA et a subi avec succès l'audit “Sécurité” IOSA avec la certification octroyée depuis le 13 décembre 2006. - De plus, Air Algérie a passé et subi avec succès l'audit de l'autorité de Transport Canada pour l'exploitation de la ligne long-courrier Alger-Montréal. Tous ces éléments, conjugués aux moyens matériels, financiers et humains colossaux mis en œuvre et consentis par notre compagnie, font que l'entretien et la gestion de la flotte exploitée s'effectuent dans les conditions optimales et garantissent ainsi une sécurité de haut niveau identique à celle des plus grandes compagnies aériennes dans le monde, lui assurant une validation régulière de son programme d'exploitation par les différentes Directions de l'Aviation Civile des pays desservis par Air Algérie sur son réseau moyen-courrier. Il est utile également de rappeler que l'avion en question, à savoir le L100-30 qualifié de “cercueil volant” par l'auteur de l'article, était en parfait état de navigabilité et avait subi tout son programme de maintenance conformément au manuel du constructeur ainsi que la mise en œuvre des modifications et des mises aux standards adoptées par les autorités de l'aviation civile. La question reste posée sur les motivations réelles d'une telle démarche. La direction générale d'Air Algérie