À Alger comme à Blida, Djelfa, Tlemcen ou Chlef et El Bayadh, le “pic” de la saison a été atteint avec une moyenne de plus de 36 degrés à l'ombre. Le thermomètre, après une période d'accalmie marquée au début de ce mois d'août par une douceur de la température, a grimpé de plus belle dimanche où les algériens ont vécu une journée des plus torrides. Cette vague de chaleur, partagée par plusieurs régions côtières du pays, a fait le bonheur des marchands de glaces et de boissons rafraîchissantes qui ont trouvé leur compte et arrondi leur chiffre d'affaires. Il faut dire que la douceur de la température, qui a distingué le début de ce mois, a failli gâcher les vacances des aoûtiens, ceux très nombreux qui ont choisi ce huitième mois de l'année pour savourer un congé bien mérité. Les températures de dimanche ont encouragé plus d'un Oranais à prendre la direction du littoral pour profiter d'un soleil très généreux qui a fait la joie des estivants, aussi bien oranais que ceux venus d'autres régions du pays sans oublier les Algériens établis à l'étranger. Ces derniers, très nombreux cette année à renouer avec les racines du pays, n'ont pas attendu le retour des grandes chaleurs pour faire des virées au bord de la grande bleue, celle de la corniche oranaise dont les différentes plages ne se sont pas désemplies. “Aller à la plage est faire trompette, partager avec les enfants ces moments de bonheur estival est comme un réflexe naturel qui guide nos vacances à Oran, ma ville natale”, dira un père d'une famille établie depuis plusieurs années en région parisienne. Pour lui, “rien ne peut remplacer le soleil du pays et ces retrouvailles, même si elles ont lieu une ou deux fois par an”. Outre le littoral, les places publiques, les terrasses de cafés et autres espaces verts de la capitale de l'Ouest sont énormément sollicités. La vague de chaleur de dimanche n'a fait qu'accentuer la demande. Prendre une boisson rafraîchissante à la terrasse d'un café du boulevard Front de mer d'Oran, fait l'effet d'une bouffée d'oxygène défiant une chaleur suffocante, conjuguée à un fort taux d'humidité. Et c'est ce dernier aléa qui est le plus contraignant, notamment pour les asthmatiques. Dans l'après-midi de lundi, l'humidité s'est accentuée, accompagnée d'une certaine fraîcheur, faisant oublier, un tant soit peu, les pics de chaleurs de la veille dans une ville qui suffoque dès que la température augmente. Même scénario dans les autres villes du pays, celles qui “ont les pieds dans l'eau” ou celles de l'intérieur. À Alger comme à Blida, Djelfa, Tlemcen ou Chlef et El-Bayadh, le “pic” de la saison a été atteint avec une moyenne de plus de 36 degrés à l'ombre.Une chaleur qui a été, selon les services des forêts et de la Protection civile, accentuée par les incendies de forêt qui se sont déclarés dans certaines wilayas, notamment au centre-ouest du pays. R. R./APS