Destinations n Outre le littoral, les places publiques, les terrasses de café et autres espaces verts de la capitale de l'ouest sont énormément sollicités. La vague de chaleur n'a fait qu'accentuer la demande. Le thermomètre, après une période d'accalmie marquée au début de ce mois d'août par une douceur de la température, a grimpé de plus belle ces derniers jours. Cette vague de chaleur, partagée par plusieurs régions côtières du pays, a fait le bonheur des marchands de glaces et de boissons rafraîchissantes qui ont amélioré leur chiffre d'affaires. Il faut dire que la douceur de la température, qui a distingué le début de ce mois, a failli gâcher les vacances des aoûtiens, ceux très nombreux qui ont choisi ce huitième mois de l'année pour savourer un congé bien mérité. Les températures ont encouragé plus d'un oranais à prendre la direction du littoral pour profiter d'un soleil très généreux qui a fait la joie des estivants, aussi bien oranais que ceux venus d'autres régions du pays sans oublier les Algériens établis à l'étranger. Ces derniers, très nombreux cette année à renouer avec le pays, n'ont pas attendu le retour des grandes chaleurs pour faire des virées au bord de la grande bleue, celle de la corniche oranaise dont les différentes plages n'ont pas désempli. «Aller à la plage pour faire trempette, partager avec les enfants ces moments de bonheur estival sont comme un réflexe naturel qui guide nos vacances à Oran, ma ville natale», dira un père de famille établi depuis plusieurs années en région parisienne. Pour lui, «rien ne peut remplacer le soleil du pays et les retrouvailles, même si elles n'ont lieu qu'une ou deux fois par an». Outre le littoral, les places publiques, les terrasses de café et autres espaces verts de la capitale de l'ouest, sont énormément sollicités. La vague de chaleur n'a fait qu'accentuer la demande. Prendre une boisson rafraîchissante à la terrasse d'un café du boulevard Front de mer, fait l'effet d'une bouffée d'oxygène défiant une chaleur suffocante, conjuguée à un fort taux d'humidité. Et c'est ce dernier aléa qui est le plus contraignant, notamment pour les asthmatiques. Dans l'après-midi, l'humidité s'accentue, accompagnée d'une certaine fraîcheur, faisant oublier, un tant soit peu, les pics de chaleur de la veille dans une ville qui suffoque dès que la température augmente.