Sans faire de bruit, Smaïl Bouzid s'est frayé un chemin dans la cour des grands. Après un passage éclair au MCA suivi d'une année enrichissante au Kaiserslautern, voilà que l'international algérien décide de mettre le cap vers l'Asie, plus précisément en Turquie où il avait signé un contrat de trois ans avec Galatasaray. Bien qu'il avait des touches ici et là de différentes formations allemandes, le challenge du club turc a pesé sur la balance. En optant pour Galatasaray, l'international algérien a découvert un environnement saint, un club professionnel et surtout un public en or. “Pour ne rien vous cacher, j'ai décidé de quitter Kaiser en raison de la durée du contrat qui m'a été proposé. Je ne pouvais signer pour une longue période. Entre-temps, Galatasaray s'est manifesté. Je ne pouvais louper pareille opportunité. Galatasaray n'est pas n'importe quel club, c'est l'une des meilleures formations en Europe. Le fait aussi de disputer la Coupe de l'UEFA m'a incité à partir en Turquie”, nous avait déclaré l'ex-mouloudéen. Et d'enchaîner : “C'est une chance inouïe de jouer aux côtés de Hakan Sukur, Hassan Sas, Linkoln pour ne citer que ceux-là. Ce sont des joueurs qui ont roulé leur bosse un peu partout. Je suis sûr que je vais beaucoup apprendre pour atteindre le sommet.” À l'instar des autres championnats au monde, le championnat turc a débuté depuis trois semaines et c'est Galatasaray qui mène le bal. “Mon objectif est de gagner des titres avec une aussi prestigieuse formation. C'est bien parti pour nous puisque nous sommes leaders avec trois points d'avance sur notre poursuivant.” Cela dit, malgré le fait que c'est son entraîneur qui est derrière sa venue, la concurrence est très rude à Galatasaray. Bien qu'il a figuré sur la liste des 18 lors des trois précédentes rencontres, il n'en demeure pas moins que Bouzid n'a pas encore fait son baptême du feu. “Je ne désespère pas à l'idée de décrocher une place de titulaire. J'ai connu pareilles situations en Allemagne, mais cela ne m'a pas découragé pour autant car en travaillant, j'ai réussi à m'imposer. Donc, je n'ai qu'à prouver à l'entraîneur qu'il peut compter sur mes services.” En ce qui concerne la rencontre que livrera la sélection nationale demain face à la Gambie, Bouzid estime que c'est le match de la dernière chance pour l'Algérie. “ça passe ou ça casse. On n'a rien à perdre. Il faut aller chercher les trois points de Banjul sinon ce sera bye-bye la CAN.” N. T.