La ville d'Aïn Oussera, à l'instar de beaucoup d'autres communes de la wilaya de Djelfa, accuse un retard flagrant en matière de développement. En effet, même si des efforts considérables ont été consentis dans les domaines de la voirie et de l'aménagement des trottoirs, en témoigne la mue opérée par le boulevard de l'hôpital, c'est sur le plan de l'éradication de l'habitat précaire que davantage d'efforts doivent être faits.Ainsi, et à titre indicatif, une simple lecture des chiffres en notre possession montre que sur les 2 928 habitations précaires inscrites au dernier recensement, seules 1 260 ont été déclarées aptes à recevoir l'opération de reconstruction. De même, sur les quatorze sites ciblés, six seulement ont été sélectionnés dans le chef-lieu de daïra et un septième dans la commune de Guernini. Mohamed Saïfi et Mustapha Belkacem sont les quartiers les plus touchés par ladite opération puisqu'ils se taillent la part du lion avec respectivement 600 et 481 habitations précaires inscrites par l'équipe des services techniques. Par ailleurs, et même si aucune indication n'a été fournie sur la date exacte du lancement de la deuxième phase du recensement ni sur les montants des aides allouées à cet effet, il n'en demeure pas moins que nombre de citoyens vivant dans les mêmes conditions de précarité se plaignent de n'avoir pas été inclus dans ce programme de reconstruction, car ne figurant pas sur les calepins des services concernés. S. OUAHMED