Selon le rapport de la commission chargée de ce dossier, des investisseurs ont été poursuivis en justice depuis le lancement de cette opération d'assainissement d'envergure. Ces derniers, occupant une centaine de lots de terrain, n'ont pas honoré leur engagement quant à la concrétisation de leurs projets, comme stipulé dans le dossier technico-économique. Depuis novembre 2006, date de la reprise des activités du comité d'assistance locale pour la promotion de l'investissement, 298 dossiers ont été réceptionnés par la commission chargée d'examiner les demandes d'investissement. Parmi ces derniers, 79 dossiers ont été approuvés et des accords de principe pour l'octroi de terrains ont été accordés aux bénéficiaires. Alors que 145 dossiers ont été rejetés, 73 sont toujours à l'étude et leur sort sera connu dans les prochains jours. À signaler que les membres de la commission locale d'aide à l'investissement, présidée par le wali, se sont réunis six fois durant le premier semestre de l'année en cours. Parmi les projets approuvés, on dénombre 35 pour l'investissement industriel. Ceux de l'agroalimentaire, de l'industrie pharmaceutique et du tourisme sont classés en deuxième position avec respectivement 20, 12, et 7 projets. Côté formation, sport et loisirs, 3 projets ont été acceptés. Un délai de 3 mois a été accordé à tout investisseur à partir de la date de l'obtention de l'accord pour l'entame des travaux de son projet. D'ailleurs, tous les bénéficiaires ont reçu des notifications où il est clairement indiqué que “si au bout de 3 mois les travaux ne sont pas entamés, l'affectation des assiettes sera annulée”. Il convient de signaler que les activités du Calpi ont été relancées au mois d'octobre dernier, après un gel de 4 ans. Avant cela, un travail d'envergure concernant l'assainissement du foncier a été effectué. Il est à révéler que 746 lots de terrain, sur un ensemble de 1 594 attribués pour l'investissement, n'ont jamais été pas exploités. Selon le rapport de la commission chargée de ce dossier, 40 investisseurs ont été poursuivis en justice depuis le lancement de cette opération d'assainissement d'envergure. Ces derniers occupants d'une centaine de lots de terrain n'ont pas honoré leur engagement quant à la concrétisation de leurs projets, comme stipulé dans le dossier technico- économique. Un constat des plus alarmants a été fait par la commission ; il concerne le détournement des assiettes de terrain, consenties par l'Etat dans le carde de la promotion de l'investissement, de leur affectation d'origine, ce qui est contraire au cahier des charges et à l'esprit même de l'aide à l'investissement. Madani Radia