Le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, se rendra, à partir de demain, en Espagne, en Tunisie et en Italie, a-t-on indiqué de source onusienne à New York. M. Ki-moon avait déclaré, en janvier dernier, lors de sa prise de fonctions à la tête de l'Onu, que la sécurité et la stabilité en Afrique et la promotion du développement économique et social dans ce continent allaient être au centre de ses priorités. Il est à rappeler que le premier déplacement à l'étranger du successeur de Kofi Annan avait été réservé, fin janvier 2007, au continent africain où il avait pris part notamment au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine à Addis-Abeba. M. Ki-moon quittera demain New York pour l'Espagne et la Tunisie, puis l'Italie. Dans la capitale tunisienne, il inaugurera notamment la Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme organisée par les Nations unies, le gouvernement tunisien et l'Organisation de la conférence islamique (OCI), précise-t-on de même source. Le 17 novembre, il sera en Italie pour la publication du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GEISC). Cette semaine, le secrétaire général de l'Onu a effectué une tournée en Amérique du Sud et en Antarctique, notamment en Argentine, Chili et Brésil, pour se rendre directement compte des effets des changements climatiques afin de préparer la voie vers la prochaine conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui doit avoir lieu en décembre prochain à Bali. “À partir d'aujourd'hui, la question des changements climatiques ne sera plus principalement une préoccupation environnementale. Elle est devenue une question stratégique, une question politique centrale pour tous les gouvernements de la planète”, écrivait, le 28 septembre dernier, Ban Ki-moon dans une tribune publiée par l'International Herald Tribune. Cette question “représente désormais un tournant doté d'implications considérables”, a-t-il fait remarquer au moment où la 62e Assemblée générale de l'Onu ouvrait un débat général sur la question, précédé par le débat de haut niveau organisé sur le thème “L'avenir entre nos mains” qui a surtout montré combien qu'en tant que question politique les changements climatiques sont maintenant étroitement liés au développement économique. Dans cette perspective, la Banque mondiale et le Pnud ont annoncé, en octobre dernier, qu'ils vont commencer à explorer les moyens de financer des programmes contre la pollution, améliorer les rendements énergétiques et favoriser des programmes de développement économique et social dans les pays en développement. R. I./Agences