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Quand l'Amérique fait cavalier seul
L'après-guerre en Irak
Publié dans Liberté le 27 - 04 - 2003

Faisant la sourde oreille aux sollicitations de la communauté internationale, l'Administration Bush s'apprête à déposer au Conseil de sécurité de l'ONU, en début de semaine, une résolution qui lèverait les sanctions et lui confierait la gestion du pétrole irakien en attendant la mise sur pied d'institutions dans ce pays.
La façon d'agir de Washington depuis quelques jours sur la scène internationale laisse supposer que les Etats-Unis n'ont nullement l'intention de permettre à n'importe quel pays de s'ingérer dans la gestion de l'Irak de l'après-guerre. En effet, sur le terrain, l'administrateur américain, le général Jay Garner, opère conformément aux instructions de la Maison-Blanche. Il est en train de “dessiner” l'Irak en fonction des plans arrêtés par les experts US, même si sa réussite est tributaire de la position des chiites, majoritairement hostiles à la présence américaine dans le pays. Sur la scène internationale, la diplomatie de George Bush ne recule devant rien pour imposer ses vues, y compris les menaces. La France, qui avait mené le front antiguerre, fait tout simplement l'objet de menaces directes de mise à l'écart dans les forums et rencontres mondiaux, en plus de son exclusion de la reconstruction de l'Irak. Ceci est également valable pour tous les pays, notamment la Russie et l'Allemagne, qui avaient soutenu Paris. Moscou, qui possède de nombreux contrats pétroliers signés avec le régime de Saddam Hussein, s'est vu signifier la possibilité de leur annulation. D'ailleurs, George Bush a confirmé que les forces US ne quitteront pas le territoire irakien avant deux années au minimum. Continuant sur leur lancée, les Etats-Unis devraient présenter, au début de la semaine prochaine, un projet de résolution pour la levée avec effet immédiat des sanctions économiques imposées à Bagdad depuis la première guerre du Golfe en 1991. Le contenu de la résolution ne laisse aucun doute sur les intentions de Washington de faire main basse sur le pétrole irakien pour les prochaines années, puisqu'il est expressément demandé la mise sous contrôle américain des revenus pétroliers de Bagdad en attendant l'installation d'un gouvernement provisoire.
Quant aux Nations unies, que la communauté internationale veut voir jouer un rôle central dans l'Irak de l'après-guerre, le projet de résolution qu'envisagent de déposer les Etats-Unis, selon Le Washington Post, leur confie un rôle consultatif par l'intermédiaire d'un représentant que désignera le secrétaire général de l'ONU. La proposition américaine a peu de chances d'obtenir la majorité. Il ne fera que relancer la polémique sur le sujet, surtout que Paris et Moscou n'accepteront certainement pas le diktat US, eux qui disposent du droit de veto leur permettant de bloquer toute initiative ne prenant pas en considération leurs intérêts. Ainsi, les Américains et les Français vont sûrement se livrer à une bataille sans merci au sein du Conseil de sécurité, car Paris n'acceptera pas de se voir mise hors course dans une opération aussi lucrative que la reconstruction de l'Irak, où les bénéfices se chiffreront en millions, voire en milliards de dollars. Du pain sur la planche en perspective pour Dominique de Villepin et Colin Powell.
K. A.


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