Le choix porté sur le Portugais Eurico Gomès est très loin de faire l'unanimité au sein du collectif du Mouloudia d'Oran. La majorité des joueurs a, en effet, contesté le retour du Portugais duquel les Rouge et Blanc gardent de “très mauvais souvenirs”. Des éléments qui ont eu des problèmes avec lui ont même menacé de “quitter le club au mercato si jamais le retour de Gomès venait à être officialisé”. “Tout le monde au MCO sait que ce n'est pas la faute de Medjadj si l'équipe n'a pas réussi à décoller comme espéré. Au contraire, l'on peut affirmer sans le risque de nous tromper que Medjadj a fait du très bon boulot. La direction perdrait un très bon entraîneur si jamais elle ne fait rien pour le garder”, soulignera un cadre de l'équipe dont nous tairons le nom pour des raisons évidentes. Même l'option de l'Egyptien El Bakari (voir Liberté de lundi dernier) ne semble pas emballer outre mesure les joueurs du MCO qui ne “comprennent nullement l'intérêt d'un tel changement”. Des proches de l'équipe n'ont, d'ailleurs, pas tardé à mettre cette initiative de “placer El Bakari au sein du staff technique comme une manœuvre claire de pousser vers la porte l'entraîneur adjoint Sebbah Benyagoub et le préparateur physique Hafed Bentazi, alors que tout le monde au MCO est témoin de leur dévouement et de leur professionnalisme”. De plus, le CV d'El Bakari ne plaide aucunement en sa faveur et ne fait point de lui un candidat convaincant pour un club de la stature du MCO, lui qui n'a drivé que des clubs de troisième zone comme le MC El Bayadh, le CR Beni Thour et la JSM Skikda sans pour autant qu'il réussisse des résultats “historiques”. C'est dire que l'option étrangère portugo-égyptienne Gomès-El Bakari n'est guère approuvée ni par la “rue” mouloudéenne ni par les joueurs eux-mêmes qui, au lieu de voir leur direction “changer seulement pour changer”, auraient préféré “voir les dirigeants entourer efficacement l'équipe et se soucier davantage des conditions de travail”. A. Karim