Le président de la Fédération algérienne de handball (FAHB) ne semble plus en odeur de sainteté chez les dirigeants de la JSE Skikda, comme en atteste le contenu de la lettre reçue et signée par M. Alliout Yacine, le président de cette association sportive évoluant en division nationale “Excellence”. Sur un ton virulent, le patron de la formation skikdie s'est basé sur les péripéties de la rencontre disputée le 14 avril, à Skikda, entre son équipe et celle du CS Oran, pour accuser l'instance fédérale, à travers son premier responsable, de vouloir provoquer coûte que coûte la relégation de Skikda en division inférieure. Argumentant ses griefs, M. Alliout a mis en exergue les arbitres du match, à savoir Merrah et Benayad. Il accuse cette paire d'arbitres “d'avoir failli à sa mission en dirigeant la rencontre à sa guise et à sens unique avec une malhonnêteté criante dans le seul dessein d'aider ses chefs spirituels”. Tirant ses propres conclusions des péripéties de la partie qui s'est soldée par un nul (23/23), M. Alliout fait part de son appréhension et de son inquiétude envers la petite balle, en général et son équipe, en particulier. “L'arbitrage scandaleux de cette paire d'arbitres est un avertissement à tous ceux qui sont honnêtes et intègres, ceux qui n'acceptent pas le fait accompli et n'applaudissent pas, au cours des assemblées générales, ceux qui trichent…” “Aujourd'hui, abonde-t-il, Merrah et Benayad sont venus avec une seule idée : essayer d'aider leurs chefs spirituels à prendre leur revanche sur un club, ou plutôt sur un homme qui a osé un jour dire et témoigner la vérité sur des pratiques scandaleuses et mettre à nu les desseins des gestionnaires du handball.” Il revient sur les menaces reçues après avoir dénoncé la fraude lors de l'assemblée générale élective de la FAHB de 2001. “J'ai été averti, affirme-t-il, que l'on allait régler son compte tôt ou tard.” Tout en interpellant le ministre de la Jeunesse et des Sports, il ne manque pas de s'indigner devant le silence de la tutelle malgré les promesses de prise de sanctions à l'encontre des fautifs de cette fraude-là. Cette inertie, après trois ans, a permis la persistance de ces “conspirateurs”, causant la mort de la FAHB, l'absence de championnat national de l'équipe nationale et d'une relève de qualité. Il conclut en lançant un pressant appel aux pionniers de cette discipline pour réagir et la débarrasser de ce groupuscule “hypocrite” qui “nous gère et représente l'Algérie”. Après la lecture de ce manuscrit et suite aux précédentes sorties de certains acteurs de cette discipline, n'y a-t-il pas l'impérieuse urgence d'une intervention de la tutelle ? F. H.