La coordination syndicale, affiliée à l'UGTA, compte organiser aujourd'hui une journée de protestation dans les cités résidentielles regroupées au sein de la Direction des œuvres universitaires Centre (DOUC) de Tizi Ouzou. Dans une déclaration rendue publique avant-hier, cette coordination syndicale, en conflit avec les responsables de la Douc, fait part de l'existence d'un contentieux d'ordre socioprofessionnel. Des points d'achoppement que les diverses réunions n'auraient pas réussi à aplanir, indique-t-on également. En effet, les représentants des travailleurs de huit cités résidentielles rappellent, dans leur déclaration, que “depuis l'installation du directeur des œuvres universitaires Centre de Tizi Ouzou, la situation relative à la carrière socioprofessionnelle, notamment celle liée à la relation de travail, ne cesse de se dégrader malgré la disponibilité affichée par la coordination syndicale à apporter sa contribution (…) Pour le règlement des conflits sociaux et pour assurer l'harmonisation du cadre de travail”. S'adressant au directeur général de l'Office national des œuvres universitaires (Onou) ainsi qu'aux pouvoirs publics, les protestataires précisent que, par le passé, leur “coordination syndicale a tenu des séances-marathon de travail avec le directeur (…) Sans aucun résultat positif”. Les rédacteurs de la déclaration avertissent quant au risque d'amplification de la crise en cas de non-prise en charge des revendications des travailleurs. À l'intention du ministre de l'Enseignement supérieur ainsi que du premier responsable de l'Onou, les syndicalistes affiliés à l'UGTA rappellent que des engagements qu'aurait pris le responsable de la Douc et contenus dans un “protocole d'accord” engageant les deux parties “n'ont pas été respectés”. Sans, toutefois préciser la nature de ces “revendications socioprofessionnelles”, les représentants des travailleurs des huit cités U soulignent que la journée de protestation d'aujourd'hui vise à dénoncer une situation qualifiée de manœuvre, tout en rappelant qu'ils privilégient “la concertation, le partenariat et la complémentarité avec l'administration pour le règlement des conflits”, pour réitérer, plus loin, que “le conseil syndical se réserve le droit d'entreprendre des action d'envergure pour faire aboutir nos revendications”. Ainsi, attend-on une montée au créneau des syndicaliste de l'UGTA, dans les prochaines semaines, au cas où ce différend viendrait à perdurer avec pour conséquence immédiate le chamboulement des prestations sociales au sein des cités U où réside plus d'une dizaine de milliers d'étudiants de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. A. B.