Un colloque international sur la gouvernance d'entreprises s'est ouvert hier à l'université de Tlemcen, à l'initiative de la faculté des sciences économiques et de gestion en collaboration avec l'Agence nationale pour le développement et la recherche universitaire (Andru). Axée sur les thèmes de “Les pratiques de gouvernance des entreprises”, “La responsabilité sociale des entreprises”, et “L'éthique des affaires”, cette rencontre, qui réunit des chercheurs et des experts en économie des universités algérienne, française, marocaine, tunisienne et malgache notamment, accorde un intérêt particulier à “la bonne gouvernance en Afrique et au dispositif d'évaluation par les pairs”. La première conférence de ce colloque, qui durera deux jours, a permis au Pr Michel Capron, de l'université de Paris, de donner une définition du concept de “gouvernance” qu'il a défini en tant qu'“ensemble de relations existantes entre les responsables de la gestion de l'entreprise, le conseil d'administration et les actionnaires”. Le Pr Mékidèche, membre du Conseil national économique et social (Cnes), a mis en exergue dans sa conférence intitulée “Pratiques de gouvernance des entreprises algériennes entre universalité et spécificités”, les objectifs de la gouvernance des entreprises. Selon lui, la bonne gouvernance “vise essentiellement à atteindre la transparence et la justice, le droit de regard sur la gestion de l'entreprise et la garantie de protection des actionnaires”, en prenant en ligne de compte les “intérêts des travailleurs”. Ceci, a-t-il dit, “permettra de promouvoir l'investissement et de créer de nouveaux postes d'emploi”.