“Notre objectif est l'insertion professionnelle de tous les diplômés à l'issue d'une formation diplômante et adaptée aux besoins du marché du travail”, explique la directrice le la formation professionnelle. Ledit secteur dans la wilaya de Tébessa sera doté, prochainement, d'une plate-forme de dimension régionale. Un mode de gestion et d'enseignement qui vient d'être généralisé à toutes les wilayas du pays. C'est ce qui a été révélé par la directrice du secteur lors de la réunion de travail tenue, en fin de semaine, au siège de la direction de la formation professionnelle. Lors de cette rencontre, la nomenclature des potentialités dans les différents secteurs de la wilaya a été sujet à débat entre les membres de la commission afin d'établir un fichier des filières de l'enseignement professionnelle que le secteur pourra enseigner, prochainement, dans le nouvel institut national dont vient de se doter la wilaya. Un acquis pour tous les jeunes de la région et des wilayas limitrophes. Cet institut national de l'enseignement professionnel est situé provisoirement au siège du centre professionnel n°4, en attendant le choix du terrain pour son installation définitive. Le site du voisinage du centre universitaire est le plus indiqué, selon plusieurs responsables locaux. Les filières affectées pour ce mode d'enseignement sont, entre autres, la microtechnique, la maintenance des équipements industriels, la fabrication mécanique, l'hôtellerie, la production animale et végétale, l'environnement et, enfin, l'artisanat. Les responsables du secteur tablent sur la généralisation de la formation professionnelle à travers les 28 communes de la wilaya. L'année 2008 connaîtra la création de plusieurs infrastructures, surtout dans les zones démunies et enclavées. La méthode de la télé-formation est retenue pour les besoins de cette cause. Ce mode de formation est destiné, en premier lieu, à la femme rurale qui sera ciblée grâce à l'intranet. “Notre objectif est l'insertion professionnelle de tous les diplômés à l'issue d'une formation diplômante et adaptée aux besoins du marché du travail”, explique la directrice du secteur. Et d'ajouter : “La politique de l'enseignement professionnel nécessite la mise en adéquation qualitative des programmes avec l'évolution des techniques, des technologies, des métiers ainsi que la densification des sources de financement de la formation.” Dans un autre registre, un travail d'assainissement du secteur est envisageable. Ainsi, 12 écoles privées de formation professionnelle risquent la fermeture. Ces dernières se sont transformées en salles de cours de soutien et même pour divers commerces informels, selon des cadres de la direction de la formation professionnelle. Hafid Maâlem