Le ministre des Transports, M. Mohamed Maghlaoui, a indiqué hier à Alger que son ministère ne prévoyait pas pour l'instant une nouvelle prolongation des délais pour le contrôle technique automobile, dont la plupart expirent le 31 décembre. Ces délais avaient déjà été prolongés de deux ans, en décembre 2005, pour permettre aux quelque 3 millions de véhicules que compte le parc national de passer le contrôle technique dans de bonnes conditions. “Cela fait deux ans que nous souffrons de ce problème de retardataires mais aujourd'hui, je peux vous affirmer qu'une prolongation de délai n'est pas à l'ordre du jour”, a déclaré le ministre à sa sortie du siège du Conseil de la nation où il a présenté un projet de loi sur l'aviation civile. Le ministre a déploré la “fâcheuse habitude” qu'ont beaucoup d'automobilistes à s'acquitter, au dernier moment, de l'obligation de contrôle technique de leur véhicule malgré la période de 6 mois qui leur est accordée. “Il y a des normes et des délais à respecter”, a-t-il averti. Certaines stations de contrôle technique enregistrent, ces derniers jours, une forte affluence, à quelques jours de l'expiration du délai légal pour les véhicules de tourisme immatriculés entre 2001 et 2004, dont le nombre est estimé à 500 000 unités. Le rush est constaté en particulier dans les wilayas d'Alger, d'Oran et de Béjaïa, a déclaré à l'APS le directeur de l'établissement de contrôle technique automobile (Cota), M. Ali Touahri. Pour lui, de nombreux retardataires sont à l'origine de cette situation qui aurait pu être évitée si les concernés, qui bénéficiaient pourtant d'un délai de six mois (1er juillet-31 décembre 2007) pour effectuer cette opération, s'y étaient pris à temps. R. N.