La wilaya collecte 600 tonnes de déchets ménagers par jour, selon le directeur de l'environnement. Les capacités du centre de compostage et les centres d'enfouissement ne sont plus en mesure d'accueillir cette masse de déchets, ce qui a engendré la prolifération de 25 décharges sauvages. “Protéger l'environnement, c'est tout une culture qu'il faut l'imprégner à nos citoyens. C'est sur le terrain, dans les écoles, dans les administrations publiques et privées qu'il faut agir en sensibilisant les gens à apprendre à protéger l'environnent par des gestes parfois banales”, a déclaré Mustapha Benaoui, directeur de l'environnement et d'aménagement territoriale de la wilaya de Blida. Lors d'une journée d'étude sous le thème “La gestion des déchets pour une société écologique”, le directeur de l'environnement a mis l'accent sur l'absence d'une politique de tri des déchets qui complique davantage l'opération dans le centre de compostage. Dans une autre intervention, un responsable du CHU de Blida a évoqué le danger que peuvent provoquer les déchets toxiques des hôpitaux qui, selon lui, ne seront annihilés qu'avec un incinérateur par lequel les produits toxiques pourront s'évaporer dans l'air après avoir été incinérés à une température de plus 1000 degrés. Selon l'intervenant, devant l'absence d'une politique qui pourra prendre en charge réellement les déchets toxiques dans les hôpitaux, des maladies et des épidémies pourront se régénérer à tout moment sans qu'on sache d'où ils viennent. Notons enfin que l'association Chlorophylle qui vient de signer un partenariat avec une fondation espagnole d'écologie et de l'environnement laquelle à consacré une enveloppe de 400 000 euros pour l'association afin de réaliser un programme sur l'environnement basé sur la sensibilisation des citoyens, la création d'un cyber vert. K. Fawzi