Comme il fallait bien s'y attendre, la semaine qui vient de s'écouler a fait couler beaucoup d'encre et surtout de salive dans tout l'environnement de la JSK et un peu partout en Kabylie, voire même aux quatre coins du pays où le club kabyle ne laisse personne insensible. “Qu'elle gagne ou qu'elle perde, la JSK ne laisse personne indifférent”, pour paraphraser notre illustre Aït Menguelet, la formation kabyle polarise encore l'actualité, notamment en cette fin de saison où l'euphorie de la Coupe de la CAF est déjà un lointain souvenir et que le double échec en coupe et en championnat est subitement ressenti comme un véritable séisme aux conséquences désastreuses. Du coup, le vaisseau kabyle se met à tanguer, les supporters grognent et l'opposition s'agite. Révolution de palais ou simple coup de grisou, rien n'est moins sûr car le parcours d'un grand club est souvent marqué de vivats, de tumultes et de remous, au gré des saisons et de grands monuments du football universel tels que le Real de Madrid, le Bayern de Munich, le FC Barcelone ou encore le Paris Saint-Germain et l'Inter de Milan en savent sûrement quelque chose, eux qui vivent régulièrement de gloire et de tempête. A quelque chose, malheur est bon car le double échec consenti en cette fin de saison par la JSK semble avoir donné le déclic au sein de la grande famille de la JSK et c'est sûrement de bonne guerre car, au fond, il n'y a au contraire que l'indifférence et l'insouciance qui tuent. Que des enfants du club tels que Khalef, Iboud et Amara qui ont écrit les plus belles pages du “Jumbo-jet” réagissent pour l'intérêt supérieur du club kabyle, il n'y a certainement pas plus légitime. Mais que d'autres enfants du club tels que Hannachi, Medane, Sadmi et autres Harb et Benarab aient lutté contre vents et marées pour sauver la JSK d'une mort programmée, et la maintenir dans le hit parade très convoité du football africain, n'est certainement pas une chose aisée. Tant qu'il y a de la rivalité sportive et de la confrontation d'idées entre gens du foot qui, de surcroît, ont sué et souvent mouillé le maillot côte à côte des années durant, c'est aussi de bon augure car il n'y a pas pire en fait que tous ces parasites qui gravitent autour du foot pour semer la haine, entretenir la confusion et provoquer la division. A ce titre, il faut certainement saluer, d'une part ce véritable cri du cœur de Madhieddine Khalef qui se déclare prêt à revenir au service du club s'il y a une réelle volonté de repartir d'un bon pied, et d'autre part, cette réplique salutaire de Mohand Cherif Hannachi qui a affirmé hier encore, de vive voix que “Khalef est le bienvenu à la JSK. Je m'apprête à le rencontrer cete semaine et à lui proposer le poste qu'il veut : entraîneur, manager ou même président du club s'il le veut, insistera Hannachi. Personnellement, je serais heureux et surtout soulagé que la JSK récupère un homme de la trempe de Mahieddine Khalef, pour donner encore une autre dimension à la JSK”, dira encore Hannachi qui précisera en outre, qu'il est prêt à céder le flambeau à des industriels respectables et à ne pas laisser le club entre les mains de certains aventuriers. Aux dernières nouvelles, des personnalités influentes du club s'affairent depuis quelques jours déjà à vouloir reconstituer le tandem Hannachi-Khalef pour mettre fin à toutes les supputations stériles et inaugurer une ère nouvelle pour une JSK de haut stranding. Faut-il répéter, si besoin est, que la JSK a besoin d'hommes… compétents, crédibles et solvables ! Un air déjà bien connu, n'est-ce pas ? M. H.