COMMERCE INFORMEL À TIGHENNIF Soixante commerçants illégaux devant la justice Dans le cadre de la lutte contre le commerce informel, les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire exerçant au niveau de la Sûreté de daïra de Tighennif ont effectué plusieurs enquêtes qui ont débouché sur la découverte d'une soixantaine de commerçants illégaux. Cette opération s'est soldée par l'établissement de procès-verbaux mettant en exergue les versions des pratiquants et les services de la wilayas ont été saisis. Face à l'ampleur des faits, les dossiers de ces commerçants exerçant illégalement ont été transférés à la justice car s'agissant d'actes susceptibles de provoquer la colère des commerçants détenteurs de registres et s'acquittant des charges fiscales et parafiscales, lesquels considèrent ces faux commerçants comme leurs concurrents. Parfois, ces ambulants s'installent à proximité des locaux commerciaux et écoulent leurs produits, d'où le risque d'entraîner des conflits. A. B. MAGHNIA Un réseau spécialisé dans le trafic de fausse monnaie démantelé Les éléments de la Gendarmerie nationale de Maghnia agissant sur renseignement ont réussi dans la journée d'avant-hier à démanteler un réseau constitué de trois clandestins de nationalités ivoirienne et malienne spécialisé dans le trafic de fausse monnaie et l'escroquerie. Les trois mis en cause activaient au niveau de la cité El Azza (Maghnia). Les membres de cette bande ont été arrêtés alors qu'ils tentaient d'escroquer un citoyen de la région en tentant de lui vendre une mallette remplie de faux billets noirs censés se transformer en “euros” contre 20 millions de centimes.Le stratagème utilisé par ces trafiquants pour mettre en confiance leur victime consistait à lui faire croire que la mallette contenant les devises devait arriver incessamment d'Alger par le biais d'un diplomate africain après avoir pris rendez-vous. Les trois individus ont été présentés au parquet de la ville qui a ordonné leur mise sous mandat de dépôt. Ali Moussa Saïda Trente logements squattés Quelque 30 logements sociaux locatifs, récemment réalisés à la cité El-Bordj dans la commune de Saïda, ont été, avant-hier, squattés par des familles du quartier populaire Graba-El-Oued. Informés, les agents de la police de la Ier Sûreté urbaine se sont déplacés sur les lieux et ont encerclé les trois blocs squattés en attendant une décision des autorités locales. Selon nos sources, c'est le deuxième incident du genre enregistré au cours des six derniers mois suite au squat de 8 logements sociaux à la cité Zitoune où il avait été fait appel à la force publique pour faire évacuer les lieux. Par ailleurs, 28 constructions illicites, près de Rebahia, ont été rasées, la semaine dernière, avec bien évidemment une forte présence de la police de l'urbanisme et de la protection de l'environnement. F. Z.