Le juge d'instruction prés le tribunal d'Arris a entendu, en fin de semaine, 19 personnes présumées responsables des violences survenues lors du scrutin du 29 novembre dernier. Des évènements graves se sont déroulés ce jour-là après le dépouillement des urnes. Des affrontements ont eu lieu entre des citoyens et des véhicules ainsi que le siège de la mairie de Bouzina ont été incendiés. À l'issue de l'audience des inculpés, le parquet a décidé de la citation directe devant les juges des inculpés. Rappelons que le jour de l'installation du P/APC de Bouzina, au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Batna, le wali de Batna a promis que les coupables de ces violents évènements, qui ont failli mettre la ville à feu et à sang, répondront de leurs actes devant la justice. Le jour de la comparution des inculpés devant le magistrat instructeur, soit mardi dernier, des citoyens de la commune de Bouzina ont barricadé le chemin de wilaya n° 54 qui relie la commune à la RN 78, Biskra-Batna. Cette agitation a connu son apaisement et la route a été rouverte après les discussions engagées par les éléments de la brigade de la gendarmerie de Bouzina avec les citoyens mécontents. Cette action, qui a coïncidé avec le passage des inculpés dans l'affaire du 29 novembre dernier devant le parquet d'Arris, a, selon des témoins locaux, une relation avec la crise qui écume au sein de la nouvelle APC. Les protestataires ont dénoncé, nous dit-on, le blocage qui paralyse leur APC. B. Boumaila