Il reste encore beaucoup de travail à faire avant que l'Algérie puisse adhérer à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). C'est ce qu'a déclaré hier le responsable de la négociation. Celle-ci dure, faut-il le souligner, depuis plus de 20 ans. Les 40 pays membres du groupe de travail chargé du dossier se sont réunis jeudi à Genève pour la première fois depuis trois ans. “Les membres ont appelé à la conclusion de cette adhésion afin d'en finir avec une négociation qui n'a que trop duré”, a-t-on indiqué de source proche de la réunion. L'ambassadeur d'Uruguay, Guillermo Valles Galmes, qui préside le groupe de travail, a souligné : “Il reste encore beaucoup à faire avant que l'Algérie ne devienne membre.” Les participants ont reconnu les “progrès” accomplis par l'Algérie dans la réforme de son régime commercial afin d'être pleinement compatible avec les règles de l'OMC. Mais malgré ces réformes, les négociateurs ont estimé qu'il restait “un travail substantiel à accomplir” concernant les entreprises publiques, les prix des hydrocarbures, les droits de commercialisation et la présence commerciale, le régime de taxation ou encore les subventions à l'exportation. Ils ont exhorté Alger à finaliser les négociations bilatérales en cours sur l'accès au marché des biens et services. Synthèse R. E.