Tous les ans et chaque été, l'association Ath Yenni Solidarité se fixe un important objectif visant à venir en aide à des organisations de masse au sein des villages des Ath Yenni. Selon la présidence de cette association, Mme Ougad Douya DJ, du village Aït Larbaâ, des jeunes, issus de différentes associations, méritent tous les encouragements. À cet égard, son association interviendra directement à leur endroit, notamment ceux en difficulté. “Comme chaque année, nous nous rendons utiles en aidant les comités de village, les unités de soins (dispensaires), les associations et les écoles primaires”, nous confie notre interlocutrice. Cette année, l'organisation table sur un projet de récupération de l'école des sœurs blanches pour “en faire une maison des associations telle qu'il serait souhaité par d'anciens amis et fidèles de cette école”. Par ailleurs, des récoltes financières sont entamées par les membres actifs de Ath Yenni Solidarité de l'émigration. Soulignant que l'association n'enfermerait pas ses adhérents au “bled”, idée qui semble être intéressante pour l'avenir, notamment avec l'éventuel élargissement du groupe à d'autres villageoises “qui auront sans doute usé leurs jupes sur les bancs de cette école”, dira l'initiatrice de ce projet. Sur le terrain, la restauration du site nécessiterait “30 millions de DA, chiffre à débourser par l'association grâce à la contribution de tous ses membres”, ajoutera notre interlocutrice. Toutefois, vivant en France depuis 38 ans et exerçant la fonction de psychologue clinicienne, son passage à “la colline oubliée” ne durera pas plus de quelques jours. Elle compte sur l'engagement des associations culturelles, à l'exemple de La Ruche, dirigée par M. Chellouh qui “ne ménage aucun effort pour être du côté de toutes les activités avec conviction”. LIMARA B.