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Artistes SDF en quête d'hébergement !
Ecole régionale des Beaux-arts de Mostaganem
Publié dans Liberté le 21 - 01 - 2008

De Blida, de Tizi Ouzou, de Tamanrasset, d'Illizi, de Médéa, d'Adrar, de Saïda, de Chlef ou de Relizane, en recevant des étudiants de quelque trente wilayas, l'Ecole régionale des beaux-arts de Mostaganem ne répond plus à son intitulé officiel d'établissement régional.
Depuis son ouverture en 1987, l'Ecole ne dispose pas encore d'internat et c'est à une véritable aventure que se livrent les étudiants artistes désirant la fréquenter. Le problème récurrent est particulièrement crucial pour le gent féminine.
Fort heureusement, l'administration des résidences universitaires a fait preuve d'une salutaire coopération en prenant en charge l'hébergement de cette frange estudiantine.
Pour les garçons, c'est la débrouille. À moins d'avoir une famille à Mostaganem ou dans sa proche banlieue, c'est le calvaire au quotidien auquel de nombreux étudiants, bien que volontaires et entreprenants à souhait, ne peuvent résister. Jusqu'à la fin des années 1990, c'est grâce à l'ancien institut d'agronomie (ITA) qu'ils trouveront refuge parmi les élèves ingénieurs, au niveau de la résidence des 2 200 lits. Mais depuis l'annexion de cette prestigieuse école du ministère de l'Agriculture à celui de l'Enseignement supérieur, c'est le calvaire vécu au quotidien par ces dizaines d'artistes en formation. À chaque rentrée scolaire, ils seront ballottés entre lointaine connaissance résidant à Mostaganem, hammam, rue et cité universitaire, clandestinement investie ! Pendant ce temps d'errance et de nomadisme, la direction de l'école reprend sa série de correspondance implorant le bon vouloir des responsables des cités U. Dans l'attente de l'hypothétique “placement officiel”, les “pauvres” élèves artistes auront passé une bonne partie de l'automne, voire de l'hiver, à jouer, chaque soir, aux voleurs et aux gendarmes avec les gardiens des cités résidentielles, déterminés à les dénicher des fins fonds des chambres des amis hôtes ! Ainsi s'explique l'abandon, subitement décidé à n'importe quel niveau du cursus normalement quadriennal. Un abandon qui, intervenant parfois au début de la scolarité, se traduit par la privation de moult autres artistes en herbe des wilayas limitrophes de parfaire leurs dons par un diplôme leur permettant l'insertion dans un créneau d'emploi.
Cette année, vu la “sursaturation” des résidences universitaires, la situation se profile des plus angoissantes. La lueur d'espoir que pourrait profiler la mise en place d'une future nouvelle école dotée d'un internat n'est guère perceptible ; le projet est encore au stade de l'étude. Dur ! Dur ! De maintenir, jusque-là, son mal en patience !
M. O. T.


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