En date du mardi 06 avril 2010, un décret exécutif paru au Journal officiel- annonce la création d'établissements publics de transport dans 27 chefs-lieux de wilayas, à savoir : Adrar, Laghouat, Oum El Bouaghi, Bouira, Tamanrasset, Saïda, Guelma, Médéa, Mostaganem, Mascara, Ouargla, El Bayadh, Illizi, Bordj Bou Arreridj, Boumerdès, El Tarf, Tindouf, Tissemsilt, El Oued, Khenchela, Souk Ahras, Tipaza, Mila, Aïn Defla, Naâma, Aïn Témouchent et Relizane. Quant aux wilayas d'Alger, Annaba, Constantine, Oran, Batna, Blida, Tébessa, Tlemcen, Tiaret, Tizi-Ouzou, Djelfa, Sétif, Skikda, M Sila, Chlef, Bejaia, Biskra, Béchar, Jijel, Sidi Bel-Abbès et Ghardaïa, elles ont, soulignons-le, leurs propres régies de transport urbain et suburbain. Ces nouveaux établissements indiquent la volonté de l'Etat de reprendre le contrôle du transport urbain et suburbain dans chaque chef-lieu de wilaya. Ceci pour mettre un terme à l'anarchie générée par les transporteurs privés -qui avaient pratiquement le monopole du transport urbain et suburbain- dans les chefs-lieux de wilayas. Ceci depuis la disparition des entreprises publiques spécialisées (durant les années 1990). Les régies de transport communales disparues depuis, ceci laissa place aux transporteurs privés- dont les agissements ont été contestés- par les usagers du transport en commun. Dans les chefs-lieux de wilaya où les entreprises de transport public ont fait leur apparition il y a quelques années, à l'exemple d'Oran et d'Alger, ce fut le grand soulagement pour les citoyens. En fait, ce n'est que chez ces entreprises publiques -à l'exemple de l'ETO (entreprise de transport d'Oran)- que le citoyen peut jouir d'un transport dans de bonnes conditions, dans un bus propre, ne passant pas des heures dans les arrêts de bus. Aussi, il a à son service -un personnel respectueux- portant un uniforme. Pour les transporteurs privés, les directions des Transports de toutes les wilayas ont établi une charte et un cahier des charges. Malheureusement, ils n'ont jamais été respectés.