Des localités, à l'image de Kendira, Souk-Ouffela, Tinebdar ou encore Melbou, Adekar et Aokas, sont quasiment dans l'impasse faute de consensus autour de la désignation des exécutifs Seize municipalités sur les 52 que compte la wilaya de Béjaïa se trouvent jusqu'à présent bloquées faute de consensus entre les élus issus de l'élection du 29 novembre 2007. La problématique politique pour la mise en place des exécutifs communaux au sein de ces APC se pose toujours et perdure. Des localités, à l'image de Kendira, Souk-Oufella, Tinebdar ou encore Melbou, Adekar et Aokas, sont quasiment dans l'impasse faute de consensus autour de la désignation des exécutifs. Des blocages que les citoyens ne comprennent plus et que les élus locaux doivent surmonter avant qu'il ne soit trop tard. En effet, les articles 35 et 36 du code communal sont clairs en ce concerne les cas de blocages. L'administration a ainsi les prérogatives de mettre en place un conseil provisoire qui gérera les affaires courantes des municipalités et ce pour une période allant jusqu'à 6 mois, avant que le corps électoral ne soit convoqué dans ses communes pour une nouvelle élection. Un imbroglio de plus qui risque de porter un coup fatal à la “crédibilité” d'une élection qui perdra encore une fois de sa substance et par ricochet influera négativement sur les différents programmes de développement. Pour de nombreux observateurs de la chose politique, l'énigme de ce consensus bloqué au sein de ces 16 municipalités reste entière. Surtout que ce dernier a été, il y a quelques temps, palpable entre le FFS et le RND lors de l'élection du président de l'APW, ou encore, entre le FFS, et le FLN pour la distribution des vice-présidences et le plessimètre du règlement intérieur de l'Assemble populaire communale de wilaya de Béjaïa durant son deuxième rendez-vous. Néanmoins, ces “jonctions” entre le FFS, le RND et le FLN ne semblent pas trouver leur prolongement au sein des Assemblées communales. La donne des élus indépendants a également “faussé” davantage le puzzle politique dans ses nombreuses mairies, plus que jamais dans l'impasse. M'cisna qui était, hier, à sa troisième réunion et les 3 élus présents sur les 7 que compte cette APC semblent avoir trouvé un terrain d'entente. C'est le même cas de figure qui s'est présenté hier durant toute la journée à la mairie d'Aokas où les élus ont tenté pour la troisième fois de procéder à l'installation de l'exécutif communal. Dans la vallée de la Soummam et précisément à Tinebdar, le P/APC, issu du RCD, a un autre son de cloche en nous déclarant : “L'article 53 du code communal donne les prérogatives au PAPC de nommer un délégué par simple arrêté sans passer par une délibération. L'installation des adjoints est également facultative conformément à l'article 47. S'agissant de Tinebdar, les commissions de marché sont installées et un délégué spécial auprès du président a été installé par arrêté communal en attendant la réunion de la semaine prochaine.” Ceci dit, les citoyens de toutes ses localités de la wilaya de Béjaïa espèrent vivement que leurs élus trouvent une issue à cette crise. A. HAMMOUCHE