La section d'Amnesty international (AI) en France a appelé le Maroc à arrêter les harcèlements et les intimidations contre les défenseurs sahraouis des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental, a indiqué une pétition soumise à la signature par AI, publiée récemment sur son site internet. L'organisation internationale a exprimé, à travers cette pétition adressée au ministre marocain de la Justice, Abdelouahid Radi, “sa vive préoccupation concernant les restrictions imposées aux activités des groupes de défense des droits humains au Sahara occidental, en particulier à l'Association sahraouie des victimes de violations graves des droits humains commises par l'Etat marocain (ASVDH) ainsi qu'au Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'homme (CODESA)”. La pétition a également attiré l'attention sur la situation du défenseur des droits humains, Brahim Sabbar, secrétaire général de l'ASVDH, arrêté en juin 2006 et purge une peine de prison d'un an et demi après avoir été condamné, en mars 2007 pour, “appartenance à une organisation interdite”. L'AI demande la libération immédiate et inconditionnelle de Brahim Sabbar, à moins qu'il ne puisse bénéficier d'un nouveau procès, en accord avec les normes internationales d'équité, considérant comme un probable prisonnier d'opinion, détenu en raison de ses activités pacifiques en tant que défenseur des droits. “Nous vous demandons de faire en sorte que l'ASVDH et le CODESA puissent être enregistrées légalement et être autorisées à poursuivre sans entrave leur travail légitime de documentation des droits humains”, a conclu l'AI dans sa pétition adressée au ministre marocain de la Justice. SPS