Abdelmadjid Sidi-SaId revient sur les statuts particuliers pour dire que le travail est en train d'avancer considérablement au niveau des fédérations et se fait “dans la sérénité”. Dans une déclaration hier à Liberté, le patron de la Centrale syndicale souligne que les statuts particuliers pour l'UGTA “sont un axe essentiel de dialogue”. Abdelmadjid Sidi-Saïd exprime à nouveau la préférence de la Centrale pour la concertation et son rejet de “la perturbation”, partant de la conviction que “les grèves ne règlent jamais les problèmes”. Dans cette même déclaration, le numéro un de l'UGTA profite pour recadrer les déclarations faites par Ali Lemrabet, le responsable de la Fonction publique au niveau de la Centrale. Selon Sidi-Saïd, Lemrabet n'a jamais critiqué le directeur de la Fonction publique et il n'a jamais menacé de déclencher une grève nationale dans le cas où la centrale syndicale ne bougerait pas. “Ses propos ont été déformés, il ne s'est pas exprimé sur la question”, précise Sidi-Saïd qui entend rester le seul habilité à parler de ce dossier, en sa qualité de premier responsable de l'UGTA. R. N.