La prise en charge des personnes atteintes d'insuffisance rénale en Algérie devrait connaître une nette amélioration prochainement. Le fer injectable, qui est un produit vital dans le traitement de l'anémie affectant tous les insuffisants rénaux, est désormais disponible dans le pays. L'anémie est due essentiellement à un défaut de production par le rein d'une hormone nécessaire à la production de globules rouges, l'érythropoïétine. Après la généralisation du traitement à l'érythropoïétine, les patients algériens vont pouvoir recevoir, à partir de la première semaine de mars, en supplément du fer injectable, indispensable dans le traitement de l'anémie aiguë. Venofer est le nom commercial de ce fer injectable. Il a été introduit en Algérie par le laboratoire turc Ibrahim Abdi, implanté en Algérie depuis huit ans. Ce produit devrait être commercialisé en Algérie dès le mois prochain. C'est dans ce cadre que les laboratoires Ibrahim Abdi et Vifor Suisse organisent deux symposiums pour la promotion de Venofer en Algérie. Le premier est prévu aujourd'hui au Sheraton d'Oran, tandis que le second aura lieu demain à l'hôtel El-Aurassi à Alger. Des personnalités de renom, telles que les professeurs Farid Haddoum, chef de service néphrologie à l'hôpital Parnet (Alger), Mustapha Benmansour, chef de service néphrologie du Chu de Tlemcen, et Lucie Mercadal (néphrologue française) vont encadrer ces deux rencontres. “L'utilisation de l'érythropoïétine et de Venofer dans le traitement des insuffisants rénaux offre une meilleure qualité de vie”, selon le professeur Haddoum. Du côté de la fédération des insuffisants rénaux, la satisfaction est à son comble. Son président, le Dr Boukhroufa, a affirmé qu'“une thérapie qui associe l'érythropoïétine et le fer injectable permet de préparer dans de bonnes conditions les patients à d'éventuelles greffes de rein”. L'Algérie compte actuellement près de dix mille insuffisants rénaux. R. B.