Des “contacts ont été établis” dans l'enlèvement de deux touristes autrichiens par la branche d'Al-Qaïda au Maghreb, a déclaré, hier en fin d'après-midi, le chef de la Police antiterroriste de la région de Salzbourg, sans préciser de quels “contacts” il s'agissait. Les otages sont originaires de la région de Salzbourg. Le chef de la Police régionale, Burkhard Vouk, a indiqué à la radio publique ORF que les autorités autrichiennes s'efforçaient “de trouver une solution dans cette affaire délicate”. Officiellement, l'Autriche refuse de négocier et le chancelier Alfred Gusenbauer a exigé, hier, “la libération immédiate et sans condition de ces otages”, soulignant que “l'Autriche ne négocie pas avec des terroristes”. Selon le policier, des enquêteurs s'efforcent aussi de localiser le lieu de détention des deux otages — Tunisie, Algérie ou Mali — à partir de leurs téléphones portables. Des enquêteurs autrichiens ont demandé aux familles des Autrichiens, Wolfgang Ebner, 51 ans, un spécialiste du désert, et Andrea Kloiber, 44 ans, de leur fournir des vêtements, ainsi que des brosses à cheveux et à dents de leurs parents afin d'établir des empreintes ADN au cas où les ravisseurs remettraient des objets ou vêtements leur appartenant.