Paraît-il, ce foncier constitue un obstacle majeur en Algérie parce que, contrairement au Maroc et à la Tunisie, le choix de notre pays s'est porté sur la concession aux lieu et place de la vente à des prix abordables de terrains. Ce qui n'est pas pour arranger les affaires du gros de la troupe d'investisseurs arabes, c'est-à-dire les promoteurs immobiliers qui, du reste, focalisent leur attention sur le littoral algérien où le problème du manque d'assiettes foncières se pose. On s'accorde aujourd'hui à dire que l'Algérie attire des investissements arabes et étrangers, mais l'on objecte volontiers que ceux-ci restent modestes, comparés aux opportunités qu'offre le pays. Qu'on se le dise, un investisseur, c'est quelqu'un qui vient dans une contrée pour gagner de l'argent. Vite et bien. À cet égard, notre pays reste une destination prometteuse, vu ses atouts et ses avantages. Cependant, les déclarations d'intentions sont, dit-on, le plus souvent contrariées par les entraves persistantes du foncier, quand ce n'est pas la bureaucratie et les insuffisances du système bancaire qui mettent leur grain de sel. Sur des capitaux arabes estimés à pas moins de 500 milliards de dollars, notre pays n'arrive à capter qu'un faible pourcentage, comparativement à nos voisins immédiats, le Maroc et la Tunisie en l'occurrence. L'une des raisons essentielles reste donc le climat des affaires, en particulier le foncier. Paraît-il, ce foncier constitue un obstacle majeur en Algérie parce que, contrairement au Maroc et à la Tunisie, le choix de notre pays s'est porté sur la concession aux lieu et place de la vente à des prix abordables de terrains. Ce qui n'est pas pour arranger les affaires du gros de la troupe d'investisseurs arabes, c'est-à-dire les promoteurs immobiliers qui, du reste, focalisent leur attention sur le littoral algérien où le problème de manque d'assiettes foncières se pose. Reste donc pour les autorités algériennes d'inciter les investisseurs des pays du Golfe à orienter leurs éventuels projets dans ce secteur vers l'intérieur du pays où la donne du foncier est moins contraignante, mais aussi de réaliser des projets dans d'autres secteurs que l'immobilier. Autant dire attirer des investissements arabes à forte valeur ajoutée vers les secteurs-clés sur lesquels s'articule la stratégie du développement industriel. Car il faut bien reconnaître que l'ouverture du marché national aux capitaux étrangers arabes est loin de garantir une contribution sûre et efficace au développement de l'économie nationale et à la relance des politiques sectorielles. Z. B.