La JSK a eu certainement beaucoup de mérite pour avoir pu déjouer un véritable hold-up dimanche après-midi au stade d'Obuasi où l'arbitre gabonais Louis Remangouet a tout fait pour avantager les Ghanéens de l'Ashanti Gold et orchestrer d'une main de maître diabolique une catastrophe, évitée fort heureusement grâce au sang-froid et l'expérience des Canaris dans ce genre de guet-apens à l'africaine. Et si la JSK l'a finalement échappée belle, c'est grâce à l'expérience et surtout au sang-froid de ses joueurs qui auront fait de la résistance héroïque face à un adversaire déjà fort robuste mais surtout à un arbitre partial et malhonnête comme on en voit rarement dans des stades africains où malheureusement les coups fourrés sont toujours au rendez-vous. Non content de siffler à sens unique, le referee gabonais a tout fait pour précipiter la débâcle du côte algérien. Tout en fermant les yeux sur les agressions caractérisées des joueurs ghanéens. Kheddis tout comme Wassiou en savent quelque chose pour avoir été évacués sur des civières dès la première mi-temps. L'arbitre gabonais ira jusqu'à expulser le malheureux Hemani en fin de première mi-temps, alors que l'infortuné venait de faire l'objet, lui aussi, d'un tacle meurtrier du défenseur Bafoe. On jouait déjà le fameux temps additionnel de la première période lorsque le fantasque arbitre gabonais sifflera d'abord la mi-temps pour aller se concerter avec son juge de touche et brandir, à la surprise générale, le carton rouge à la face de l'attaquant algérien. Une telle injustice aura provoqué la colère de toute la délégation algérienne, et malgré les vives protestations du président Hannachi et du coach Moussa Saïb, l'home en noir maintiendra son incroyable décision pour provoquer l'infériorité numérique de la JSK et confirmer ainsi son parti pris flagrant pour l'équipe locale. Après la pause, l'arbitre gabonais confirmera son manque d'objectivité en multipliant les dérapages contre la JSK, et ce, au grand désappointement des Algériens Algériens qui ne savaient plus à quel saint se vouer. Mais les poulains de Moussa Saïb feront preuve d'un calme olympien pour ne pas tomber dans le jeu malsain d'un tel arbitre. La meilleure preuve d'une telle maîtrise de la situation se situera d'ailleurs à la 75' de jeu lorsque le même arbitre siffla un penalty imaginaire au profit de l'Ashanti, mais les camarades d'Abdesslam accepteront la sentence sans broncher car il restait à peine un quart d'heure à jouer et la qualification se profilait déjà à l'horizon. Et comme les dieux des stades étaient là pour préserver l'éthique sportive et conforter la JSK dans son droit et son mérite, voilà que ce diable de Chaouchi s'en allait détourner admirablement le coup de réparation du remuant Wasako, pourtant habile technicien. C'en était fini des chances ghanéennes et surtout du scénario grotesque concocté par le sieur Remangouet, d'autant plus que la paire malienne Demba-Coulibaly était tout simplement intraitable dans l'axe central. “Cet arbitre était bel et bien décidé à nous faire perdre coûte que coûte. Je félicite tous mes joueurs qui se sont battus corps et âme pour s'imposer et ne pas verser dans la nervosité et le découragement face à de telles provocations, surtout que cette équipe de l'Ashanti renferme d'excellentes individualités”, dit Moussa Saïb au lendemain de la prestation héroïque de ses poulains qui devaient rallier hier Accra et atterrir ce matin à Casablanca où ils devraient passer encore deux nuits avant de regagner le pays. “De toute ma vie de footballeur et de dirigeant, je n'ai vu un arbitrage pareil”, dit pour sa part Mohand Cherif Hannachi qui a pris à témoin le délégué du match, le Gambien Badou Djasse, celui-là même qui a supervisé le match JSK-Ittihad de Tripoli de la dernière Champions League au stade de Kouba, pour lui faire constater les graves malversations de l'arbitre du match. Bref, la JSK est finalement sortie indemne d'un véritable cauchemar et aura mérité amplement sa qualification au vu des deux manches aller-retour, pour retrouver certainement au prochain tour un adversaire qui lui est désormais bien familier, en l'occurrence les Camerounais du Coton-Sport de Garoua. M. H