La situation est apparemment rentrée dans l'ordre à Staouéli. Un quota supplémentaire de logements LSP est affecté aux résidents de cette ville côtière d'Alger. Il reste que la crise est inédite : des élus à la tête de la grogne avec des banderoles tendues sur le fronton de l'APC dénonçant “le mépris contre les élus”. Le problème est que la liste avait été confectionnée l'an dernier avec l'ancienne assemblée élue au sein de laquelle l'actuel premier magistrat de la commune occupait la fonction de vice-président dans une majorité menée par le FLN. L'autre problème est que la commune n'a pas bénéficié de programmes de logements sociaux faute non pas d'argent, mais de terrain. La commune a dilapidé, au fil des années et des attelages communaux, son riche patrimoine foncier et n'a pas eu le réflexe d'acheter ailleurs des terrains comme l'ont fait certaines communes du Grand-Alger. Maintenant que la question des logements LSP est plus ou moins réglée, les élus devraient pouvoir s'occuper de l'hygiène et des routes de la ville qui laissent à désirer et surtout relancer les projets de développement à l'arrêt depuis plus d'une année.