Dans le cadre de la lutte contre les pollueurs de l'environnement, dix-huit personnes ont été entendues par les services concernés en fin de semaine. Ces personnes, avec la complicité des habitants de la commune de Berrihane, exploitaient de manière illicite des parcelles de terrain sur le cordon de cette localité située dans la wilaya d'El Tarf. Malgré les mises en garde de la conservation forestière, elles continuaient à porter atteinte à l'environnement. C'est à la lumière des procès-verbaux que la justice a agi. Ces individus sont venus de différentes wilayas limitrophes, notamment Skikda et Annaba, précise-t-on. Ils utilisent ces parcelles sans autorisation préalable des autorités concernées pour la culture des pastèques, une culture à l'origine des désastres sur l'environnement de cette région, étant donné que cette culture consomme énormément d'eau. L'usage abusif des ressources hydriques risque d'appauvrir la nappe phréatique de la région, nous apprennent des spécialistes de l'environnement. Selon ces derniers, cette pratique est à l'origine de l'appauvrissement des localités de Draouch et de Sbaâ, entre autres. Par ailleurs, on souligne que cette culture fragilise l'écosystème. Pour mettre un terme à cette situation qui nuit à l'environnement, la conservation forestière a mis en place un programme de reboisement de pins, de chênes-lièges et d'arbustes fruitiers. En outre, on apprend qu'une somme de 64 millions de dinars a été débloquée par la wilaya au profit de la population de Berrihane, dans la daïra de Ben M'hidi. Elle servira à l'amélioration des conditions de vie de la population qui vit des fruits des cultures de pastèque, de melon et des d'arachide. Tahar Boudjemaâ