Les participants ont demandé l'institutionnalisation de ce séminaire international du manuscrit pour conforter les travaux du Centre national du manuscrit et les laboratoires de recherches spécialisés. Les travaux du 1er séminaire international du manuscrit ont prit fin avant-hier à la Maison de la culture d'Adrar. Nombreuses sont les conférences, suivies de longs débats animés par une assistance assidue, comme les 9 professeurs spécialistes dans le domaine du manuscrit qui ont pris part à cette rencontre d'envergure mondiale dont l'intitule est “La contribution de l'Algérie dans la civilisation arabe à travers le manuscrit”. Certes, les interventions n'étaient point à la portée de tout le monde, mais la thématique abordée est la propriété de tout citoyen. Puisque le magma des débats est le fait de rendre au peuple sa véritable pensée historique transportée à travers les temps par les manuscrits. Ne voulant guère sombrer dans la logique de la perdition continuelle de ce capital historique, la commission scientifique a abouti à la fin de la rencontre à une série de recommandations vitales pour la pérennité du vieux texte.Voyant que le nombre de manuscrits se rétrécit comme une peau de chagrin, les membres de la commission scientifique ont abordé dans leurs recommandations le principe d'introduire les technologies actuelles dans la conservation et la pérennisation de ce patrimoine pour les générations à venir, et ce, en le copiant dans des CD et leur numérisation. Et la nécessité de créer un site web pour le Centre national du manuscrit qui permettra aux chercheurs et aux amateurs de mener leurs études sur les vieux textes. La commission scientifique du séminaire a abordé aussi dans ses recommandations la nécessité de redynamiser le rôle du Centre national du manuscrit et son équipement en matériel de pointe que revendique le traitement des manuscrits. La commission appelle aussi à garder la relation conciliable qui existe entre le centre du manuscrit et les propriétaires des khizanate (bibliothèques traditionnelles), afin de préserver le manuscrit de la perte.Et dans le but d'accélérer la réalisation de la carte nationale du manuscrit, il a été demandé aux participants et aux spécialistes du manuscrit de vulgariser le vieux texte rare. Dans le dessein de garder le contact entre les pays en possession de ce capital historique, il a été recommandé la création des liaisons entre toutes les bibliothèques ainsi que la fondation d'une autre bibliothèque numérique unifiée entre les pays arabes. Les membres de la commission n'ont pas oublier de demander l'institutionnalisation de ce séminaire international du manuscrit à Adrar pour conforter le Centre national du manuscrit et les laboratoires de recherches spécialisés. Tout de même, après avoir abordé la dimension de la préservation du manuscrit, les participants ont voulu aller dans le sens de la récupération des vieux textes, surtout ceux des Algériens qui se trouvent à l'extérieur du pays, comme ceux qui sont exposés dans les musées de Copenhague en Suède ou d'Alexandrie en Egypte. L. Ammour