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Reconnaissance
Publié dans Liberté le 28 - 04 - 2008

Aujourd'hui et à quelques jours de la 63e commémoration de la tragédie du 8 Mai, l'ambassadeur de France à Alger, Bernard Bajolet, remet une couche en affirmant que “ces journées, qui auraient dû être pour tous celles de la liberté retrouvée, de la fraternité redécouverte dans un combat commun et d'une égalité encore à bâtir, ont été celles de la haine, du deuil et de la douleur.”
“Le massacre du 8 Mai 1945 est une tragédie inexcusable.” La déclaration est de l'ancien ambassadeur de France à Alger, Colin de la Verdière. C'était en 2005. C'était il y a plus de trois ans alors qu'il effectuait une visite dans une région qui a connu, dans le lot des massacres du 8 Mai 1945, les affres du colonialisme français. Il est vrai que Colin de la Verdière voulait surtout, à l'époque, dénoncer à sa manière la loi du 23 février 2005 adoptée par le Parlement français et qui glorifiait les bienfaits du colonialisme. Mais au-delà de cette considération interne à la France qui vivait une montée en puissance de l'extrême droite à deux années de la présidentielle, le diplomate entendait marquer un pas dans le processus d'assainissement des relations tendues entre Paris et Alger sur le plan de l'histoire. Si l'ancien président Jacques Chirac est intervenu pour abroger le très controversé article 4 de la loi du 23 février 2005, pour Alger, le geste était nettement insuffisant. La tension était alors relancée avec la demande algérienne d'excuses officielles sur les crimes coloniaux commis en Algérie, qualifiés par le président Bouteflika de “génocide”. Paris rejette en bloc la doléance légitime des Algériens et évoque la nécessité d'engager un débat sur “le devoir de mémoire”, une notion qualifiée de “très vague” par Alger.
Avec l'élection du président Sarkozy, Alger qui entend laisser le temps au nouveau locataire du palais de l'Elysée met en veilleuse la demande de repentance. La visite en Algérie de Sarkozy, en décembre dernier, avait permis d'élaguer cette brûlante et délicate question du dossier algéro-français, et Nicolas Sarkozy n'a pas hésité à déclarer que les fautes et les crimes du passé “étaient” impardonnables. Aujourd'hui et à quelques jours de la 63e commémoration de la tragédie du 8 Mai, l'ambassadeur de France à Alger, Bernard Bajolet, remet une couche en affirmant que “ces journées, qui auraient dû être pour tous celles de la liberté retrouvée, de la fraternité redécouverte dans un combat commun et d'une égalité encore à bâtir, ont été celles de la haine, du deuil et de la douleur. Elles ont fait insulte aux principes fondateurs de la République française et marqué son histoire d'une tache indélébile.”
Tout en admettant “la difficulté de tourner la page quand les familles ont versé, à trois reprises en moins d'un siècle, le prix du sang”, le diplomate dit mesurer aussi “de quelles promesses sont porteuses la confiance et l'amitié retrouvées entre les peuples”. En attendant, ce discours doit trouver désormais sa concrétisation à travers le projet de l'union pour la Méditerranée, une nouvelle politique des visas et un effort beaucoup plus soutenu en faveur du développement économique…
S. T.


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