Chaleur torride et pluies torrentielles se succèdent dans cette ambivalence climatique, qui caractérise l'atmosphère dans la ville bruyante de Bamako, où la formation de l'USM Alger est à pied d'œuvre depuis jeudi après-midi. Ce sont les prémices du printemps dans la capitale malienne, seconde escale de la formation algéroise dans cette nouvelle aventure en Ligue des champions d'Afrique, et les Bamakois y voient une sorte de répit après une longue traversée du désert... climatique où la pluie se fait rare. Tant mieux, s'exclament les membres de la délégation de l'USM Alger qui se réjouissent déjà de la douceur providentielle constatée à l'heure du match (18h, heure algérienne), prévue demain au stade Modibo Keita, face au Stade malien. Passée cette préoccupation climatique, les Rouge et Noir se féliciteront plus tard des conditions d'hébergement à l'hôtel Nord-sud de Bamako, un hôtel qui contraste, certes avec ce déficit en urbanisation criard dans la capitale malienne, en proie à une pauvreté manifeste, mais qui prouve aussi que la dernière CAN 2002, organisée au Mali a aussi de... beaux restes. Bref, les Maliens, avec leur hospitalité habituelle, se démènent comme ils peuvent pour assurer un bon séjour aux Algériens. Pour le reste, ça sera la vérité du terrain, disent-ils, croyant dur comme fer, bien sûr, que le Stade malien se surpassera demain. C'est dire, qu'à priori, le rendez-vous de demain se présente sous de bons auspices, en attendant la réaction des joueurs algériens sur la pelouse du stade Modibo Keita. Jeudi à 18heures, première répétition à l'annexe de l'autre stade de Bamako, le stade 26-Mars, les coéquipiers de Meftah se sont adonnés à un premier galop d'entraînement sous une pluie fine. Les deux coachs Aït Djoudi et Boualem Charef axent le boulot sur l'aspect tactique. “La qualification peut se jouer ici même à Bamako” martèle Aït Djoudi, qui pense que l'USMA doit se montrer comme à son habitude “conquérante”. “Les Maliens savent qu'ils doivent prendre une option en perspective du match retour. A nous de ne pas subir le match et de les faire douter. Franchement, ça serait bien de marquer un but ici à Bamako” dixit Aït Djoudi. S. B.