Les propriétaires de stations de lavage de voitures ou encore d'abattoirs, comme c'est le cas à Oum El-Bouaghi, défient les règles les plus élémentaires liées à la protection de l'environnement. Plusieurs structures et ateliers ont fait l'objet, dernièrement, de sanctions prises par la commission de wilaya de contrôle des établissements et infrastructures classés pour non-respect du cahier des charges, notamment ses articles concernant l'hygiène et l'environnement. Dans ce contexte, des sources concordantes de la direction de l'environnement font état de la prononciation de neuf décisions de fermeture à l'encontre de neuf stations de lavage et de graissage réparties à travers plusieurs communes de la wilaya. Ces fermetures font suite, selon les mêmes sources, à l'absence d'une volonté de prise en considération des réserves formulées par la direction de l'environnement dans les mises en demeure adressées aux concernés. Par ailleurs, les mêmes services de contrôle ont procédé à la fermeture définitive d'un abattoir avicole clandestin créé au niveau d'une plate-forme servant, auparavant, à la fabrication de parpaing à la sortie de la ville d'Aïn Beïda. Dans un autre registre, pas moins de dix-huit mises en demeure ont été adressées, selon une source concordante de la direction de l'environnement, aux propriétaires de parcs et de ferrailles pour régulariser la situation de leurs structures, notamment en ce qui concerne l'aspect de l'hygiène et son impact négatif sur l'environnement. Les propriétaires de ces structures ont une période de vingt et un jours pour régler leur cas, sinon leurs structures seront définitivement fermées, selon les mêmes sources. Ces dernières font part d'une étude entreprise par la commission de wilaya de contrôle des établissements classés pour l'octroi d'éventuelles autorisations d'exploitation de certains emplacements et lieux comme ateliers de parc pour exercer leurs diverses activités. Dans cette optique, l'on apprend qu'une douzaine de dossiers sur les seize présentés ont fait l'objet d'études par ladite commission. Ces décisions viennent à point nommé pour atténuer quelque peu l'agression dont fait l'objet l'environnement de la part de ces structures et leur impact négatif sur la santé des citoyens des cités résidentielles dans les grands centres urbains, à l'exemple du chef-lieu de wilaya où des commerces nuisibles (matériaux de construction, menuiseries, mécanique et autres) continuent d'activer le plus normalement du monde sans être nullement inquiétés, alors que les riverains ne savent plus à quel saint se vouer, eux, dont les enfants, en quête d'espaces pour s'exprimer, voient ces derniers se rétrécir, d'autant plus que l'absence du mouvement associatif pour la protection et la défense de l'environnement fait défaut à travers la wilaya. K. Messaâd