La DJS semble avoir mis les bouchées doubles ces derniers temps pour remettre sur les rails l'activité touristique qui était à l'agonie depuis des années Pour relancer les activités touristiques dans la région d'Azeffoun, un chef-lieu de daïra situé à 63 km sur la côte nord-est de Tizi Ouzou, la direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya a mis le paquet et doit continuer dans ce sens pour rendre plus attrayantes les structures publiques qui y existent, comme pour toutes les régions touristiques d'Algérie. C'est une nécessité qui est ressentie à la veille de la saison estivale pour notamment l'auberge de jeunes de cette localité de l'antique Ruzazus dont le directeur, M. Kaci Benarim, déploie tout un “arsenal” d'énergie afin de donner un “cachet beaucoup plus rassurant” et attrayant à cette structure, actuellement en pleins travaux d'aménagement et d'entretien. Située à proximité du stade d'Azeffoun, l'auberge est fréquentée par une foisonnante jeunesse sportive locale et qui occupe un site adéquat aux activités touristiques. Elle est également à quelques encablures des plages et de l'ex-port Gueydon, endroits primordiaux dotés de tous les moyens d'accompagnement (cafés-restaurants, poissonnières, etc.). La DJS semble en avoir mis les bouchées doubles ces derniers temps en l'équipant d'un matériel neuf pour essayer notamment de la faire tourner à plein régime ; un défi que ses gestionnaires se consacrent à relever et du coup relancer le tourisme, ce secteur “parent pauvre”, à l'agonie depuis des années. En 2005, l'auberge de jeunesse d'Azeffoun avait déjà connu d'importants travaux de réfection et de transformation, après avoir subi de graves dégâts entraînés par les inondations qui eurent lieu en cette année. En 2006, l'auberge reçoit enfin un équipement flambant neuf (literie, cuisine, cafétéria, moyens de jeux, etc.). Mitoyenne encore de la “plage du centre”, du complexe sportif et du centre culturel, l'auberge, actuellement “suffisamment sécurisée”, est à même d'offrir tous les avantages et les commodités de séjours agréables que ce soit pour des visiteurs et touristes individuels ou encore en groupes, comme elle semble être prête à répondre en matière d'accueil aussi bien aux touristes étrangers qu'aux visiteurs de l'Algérie profonde. Elle compte, pour ce faire, une soixantaine de lits répartis en box de six lits individuels, un grand restaurant de 60 couverts et un immense préau. Ces moyens lui permettent d'abriter de grandes manifestations sportives ou culturelles, comme cela a été le cas précédemment bien avant cette dotation, telles que des soirées et autres fêtes diverses. Au terme des travaux, dont l'achèvement interviendra dans peu de jours, les gestionnaires de l'auberge pourront enfin tirer toute leur fierté de posséder un tel joyau et s'en enorgueillir en conjuguant en plus leur hospitalité qui fait d'eux, comme de tout citoyen de l'ex-port Gueydon, une réputation particulière à laquelle les Azeffounois, naturellement, n'osent jamais s'en départir. Une jeune française y a passé quelques jours à la dernière décade d'avril 2008, agréablement surprise par d'aussi grandes vertus philanthropiques, cette femme qui a atterri pour la première fois dans cette région côtière, en quittant la contrée a exprimé : “Ma gratitude et ma sympathie aux gérants de l'auberge de jeunesse, de l'hôtel Le Marin, au P/APC d'Aghribs qui m'a établi une invitation et l'hébergement nécessaire pour être ici ainsi qu'à tous ces citoyens et leurs familles qui m'ont invitée moult fois pour dîner et déjeuner chez eux. Je les remercie vivement et je regrette, pour d'autres, que je n'aie pas pu répondre à leurs invitations faute de temps, trop limité…” Elle ajoutera encore notre interlocutrice au grand cœur que ses larmes ne cessent de couler à chaque fois qu'elle ressent l'imminence et “l'obligation” de quitter Azeffoun. S. Y.