Il a dû quitter l'ENTV, comme beaucoup d'autres confrères et consœurs qui font aujourd'hui le bonheur des chaînes des pays du Golfe, la mort dans l'âme. Hafidh Derradji vient de se fendre d'une longue lettre au président Abdelaziz Bouteflika. Sans s'attaquer à Hamraoui Habib Chawki, le directeur général, avec qui il a toujours eu de bonnes relations, l'ex-number one du service sportif a, dit-on, dénoncé la gestion de la télévision et “l'influence des poètes sur son orientation” au détriment des professionnels de l'information. Peut-être que cet ultime tir de Hafidh Derradji fera-t-il mouche et permettra à l'Unique de passer au professionnalisme.