“La criminalité a nettement régressé, et ce, grâce aux moyens mobilisés par l'Etat, au professionnalisme des policiers et à la contribution des citoyens”. C'est ce qu'a déclaré hier le directeur général de la Sûreté nationale Ali Tounsi à Béjaïa où il a également souligné le rôle prépondérant de la police de proximité. “D'ici à 2009, les daïra seront toutes pourvues d'une sûreté urbaine à la faveur d'un programme mis en œuvre par le gouvernement”, a-t-il tenu à rappeler. Il a également évoqué le programme de modernisation et de formation dans le secteur de la Sûreté nationale avec comme objectif de “renforcer davantage la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes et garantir la quiétude des personnes et des biens” comme il a mis aussi en exergue la nécessité de “permettre aux citoyens de mieux connaître leur police, en offrant l'opportunité aux jeunes, notamment les diplômés de l'université, de s'enquérir des modalités d'accès à ce corps et de se renseigner sur les concours de recrutement régulièrement organisés par la DGSN”, a ajouté Ali Tounsi. Le premier responsable de la Sûreté nationale, durant son périple dans la capitale des Hammadides, a inauguré à El-Kseur un nouveau siège de sûreté urbaine érigé sur une superficie de 900 m2. Implanté à la cité Berchiche, ce siège qui comptera 26 éléments, selon la responsable de la cellule de communication de la wilaya, a nécessité un montant global de 1,4 milliard. Toujours dans cette localité, le DGSN a posé la première pierre du nouveau siège de la sûreté de daïra, dont les travaux ont démarré depuis le 18 juin et qui s'étaleront sur 18 mois. Ce joyau architectural coûtera la bagatelle de 5,1 milliards et comptera en son sein 8 logements de fonction entre autres. Dans la ville de Béjaïa, le premier responsable de la direction générale de la Sûreté nationale a inauguré le siège du centre de prévention infantile et maternelle situé à Sidi-Ahmed. À la fin de sa visite de travail et d'inspection, M. Tounsi a présidé à Oued Ghir la cérémonie de sortie de la promotion d'agents d'ordre public au niveau de l'Ecole de l'unité républicaine de sécurité qui compte 250 éléments. Cette nouvelle promotion a été baptisée du nom de Hagoug Arezki, cet agent assassiné durant l'année 1999 par les hordes terroristes. Par ailleurs, les responsables de la DGSN soutiennent que la formation fait l'objet d'une attention particulière, puisque pas moins de trois nouvelles écoles de police sont actuellement en réalisation à Ouargla, Tamanrasset et Oran. La Sûreté nationale, qui dispose d'une académie supérieure de police, de 14 écoles et de 35 centres de formation, projette de se déployer, en matière de formation, dans les 48 wilayas du pays au cours des prochaines années. A. HAMMOUCHE