La caravane de la Protection civile à Adrar Cap sur le secourisme de masse Une forte délégation de cadres de la direction générale de la Protection Civile est à Adrar depuis samedi dernier dans le cadre d'une campagne de sensibilisation de la population sur les différents dangers et la promotion du secourisme de masse. Cette caravane a pour but, selon le médecin commandant Abdeslam Amer, “d'expliquer le secourisme de masse et promouvoir les premiers gestes de secours auprès du grand public dans les wilayas du sud du pays, puisque celle-ci concernera aussi les wilayas de Tamanrasset, de Béchar et d'Illizi”. Le représentant de la direction générale de la Protection civile a aussi affirmé : “Le plus important est de sensibiliser le citoyen sur la construction d'un message d'alerte qui doit comporter le lieu de l'accident, le degré de gravité des lésions et surtout ce qui est capital la description du lieu de l'accident.”Parmi les activités entreprises par la délégation d'officiers de la Protection civile, on notera l'animation d'une émission de 2 heures au niveau de la radio locale, là où les animateurs ont été surpris par le nombre d'interventions téléphoniques de la part des auditeurs, surtout sur au sujet des piqûres de scorpion et les gestes nécessaires avant l'évacuation. Alors que sur le plan interne, la délégation a animé une série de briefings avec les éléments de l'unité d'intervention de la Protection civile d'Adrar. Pendant la soirée, les agents de la Protection civile ont érigé des tentes sur la placette de la ville d'Adrar où les animateurs et les officiers se sont prêtés au jeu du sauvetage. Les citoyens, surtout les jeunes, ont suivi avec beaucoup d'intérêt les premiers gestes de secours réalisés sur les 16 mannequins que la délégation a mis à leur disposition. Avant de quitter Adrar vers Timimoun, la délégation a animé une conférence-débat sur la caravane et ses objectifs au niveau de la salle de spectacles de la Maison de la culture d'Adrar. Le médecin lieutenant-colonel Ali Brourri a eu l'information de sa promotion au grade de colonel au milieu des activités de la caravane pour la promotion du secourisme de masse. L. Ammour Tribunal criminel de Mostaganem Vingt ans de réclusion criminelle pour le meurtre d'un proche à Mazagran Vingt ans de réclusion criminelle ! Tel a été le verdict du tribunal criminel près la cour de Mostaganem pour l'assassin du Mazagran, à l'issue de son procès qui s'est déroulé, dimanche dernier. Agé de 36 ans, K. Mechri, était poursuivi pour homicide volontaire aggravé de la préméditation et du guet-apens. Un homicide qu'il avait perpétré le 11 février passé. En effet, vers la fin de l'après-midi de cette sinistre journée hivernale, au cours d'une ronde de routine d'une brigade des services de sécurité, le mis en cause fut appréhendé, déchaîné, en flagrant délit de bagarre avec un proche parent, quelque part, à Mazagran, la petite bourgade-satellite de la ville de Mostaganem. Armé d'un couteau et d'un fusil harpon, il ne se retint pas pour porter un coup qui allait être fatal à son neveu K. B. Evacuée vers les urgences médico-chirurgicales, la victime rendit l'âme cinq jours plus tard, le 16 février pour être précis. “C'est Satan, qu'il soit maudit, qui m'a poussé à agir de la sorte !”, dira-t-il à la barre lors de sa comparution. “J'ignore absolument le mobile de cet acte. Jamais, je n'ai eu l'intention de causer le moindre mal à mon neveu !”, précisera-t-il. Le représentant du ministère public, mettant en relief la gravité des faits, requiet la réclusion perpétuelle à son encontre. Lors des délibérations, il sera disculpé de la préméditation et du guet-apens et aura le bénéfice des circonstances atténuantes. Par conséquent, il sera condamné à la réclusion criminelle de vingt ans. M. O. T.