Les peuples du Grand Moyen-Orient, qui englobe le monde arabe, sont-ils condamnés à subir les agressions répétées d'Israël et des grandes puissances occidentales ? L'impuissance arabe ne relève-t-elle pas d'un choix politique des régimes s'adaptant au système de domination impérialiste sur la région ? Quelle attitude adopter vis-à-vis de la résistance libanaise, du Hezbollah et du Hamas ? Existe-t-il un lien entre les luttes de libération nationale et les luttes sociales et démocratiques dans les pays arabes indépendants ? C'est notamment à ces questions que le premier essai du journaliste Hocine Belalloufi, Grand Moyen-Orient : guerres ou paix ? (Editions Lazhari Labter), tente de répondre. Ce plaidoyer pour “une nouvelle révolution arabe” est justifié par la maturation des conditions dans la région du GMO et par le fait que ce projet réactive la stratégie de la “révolution arabe” des années 1950, 1960 et 1970 du siècle passé. Aussi, suggère l'auteur de “penser” le processus de libération des peuples au niveau local et de poursuivre la réflexion et le débat communs sur cette problématique capitale.