Les collèges de la région montagneuse de Aïn El-Hammam ont enregistré un taux de réussite satisfaisant, mais un peu en deçà de celui préconisé par la tutelle. Au CEM d'Akbil, ce n'est pas la première fois qu'on inscrit un tel exploit qui, à en croire un professeur de mathématiques, reste plus ou moins celui qu'ils obtiennent au bout du premier trimestre. Pas surprenant donc ce chiffre de 58,44% du taux de réussite. Le lycée de Tassaft recevra, en plus du quota d'admission, les élèves de la commune de Yatafen (CEM d'Aït Saâda) avec 103 élèves reçus (47%) auxquels s'ajoutera la liste de passage. Par ailleurs, le CEM d'Amer Ath Chikh tient la tête avec 65% du taux de réussite, dont la majorité – chose partagée même dans d'autres établissements – revient aux filles. En outre, le CEM de Tagounits (Aït Yahia) avec 67% de réussite relève le défi des contraintes et des multiples difficultés que les enfants vivent le long de leur scolarité. Même souffrance, même défi au CEM de Ouaghzen. Les élèves viendront alimenter les effectifs de deux lycées de Aïn El Hammam (Ben Boulaïd et Jeunes filles). Pour ne pas être pris par l'allégresse des chiffres, il conviendra de rappeler les conditions dans lesquelles vivent ces potaches des zones reculées, pour dire que d'ores et déjà de nouvelles galères sont à craindre et que les parents désormais doivent conjuguer leurs efforts avec ceux des autorités concernées afin de trouver des solutions durables pour une bonne scolarité de leurs enfants. LIMARA B.
