Le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, a déclaré hier que les menaces auxquelles fait face l'économie mondiale doivent inciter à parvenir à un règlement équilibré du cycle de négociations commerciales de Doha lancé fin 2001. Il a souligné, à l'ouverture d'une réunion ministérielle de l'OMC à Genève, qu'un résultat équilibré du cycle de Doha peut apporter une forte poussée pour stimuler la croissance économique, amener de meilleures perspectives pour le développement et assurer un système commercial stable et plus prévisible. “Je ne vois pas de stimulus plus fort à notre action que les menaces auxquelles fait face l'économie mondiale sur plusieurs fronts, y compris la hausse des prix alimentaires et des prix de l'énergie et les turbulences sur les marchés financiers”, a-t-il relevé. Selon lui, les 152 Etats membres sont “à deux doigts d'une étape fondamentale pour conclure le cycle de Doha cette année”. Le représentant des pays africains, le ministre égyptien du Commerce, Rachid Mohamed Rachid, a averti qu'en cas d'échec “nous mettrions en danger la sécurité et la stabilité mondiale”.