Le club se retrouve désormais dans l'impasse, à cause de décisions hasardeuses émanant des responsables d'institutions footballistiques nationales. Néanmoins, à l'image de la direction du RCK, à sa tête M. Omar Rebrab, les supporters koubéens gardent toujours confiance de voir leur équipe retrouver ses points et par la même occasion l'élite. Car, faut-il le dire, si aujourd'hui le RCK se voit pénalisé malgré lui, c'est uniquement parce que l'affaire dite Khellidi n'a pas été étudiée dans son vrai contexte par les instances compétentes (LNF et FAF). C'est pour cette raison que les Vert et Blanc ont nourri de grands espoirs après que le Tribunal arbitral sportif (TAS) s'est saisi de l'affaire, disculpant d'une manière totale le RCK, mais en vain. Le président de la FAF ne veut rien entendre, préférant adopter la politique de la fuite en avant. Pour rappel, l'affaire Khellidi a fait tomber beaucoup de têtes dans le milieu du football, à l'instar des dirigeants de l'USMH et du secrétaire général de la LNF, Brahim Djillali, pourtant personne n'a crié au scandale. Des sanctions en forme d'indices par rapport à une erreur d'appréciation que le TAS a tenté tant bien que mal et par deux fois de rectifier. La première fois, même le rapport déposé par la direction du RCK au niveau de la FAF a été exigé par le TAS, une manière directe de remettre en cause la façon dont a été traitée cette affaire. Mais tout cela n'a servi à rien et le RCK n'a été que victime d'une machination, un scénario monté de toute pièce afin de briser la volonté de construire un club digne de ce nom. Dans toute cette affaire, la première dans les annales de la balle ronde nationale, même la loi et les règlements se sont retrouvés impuissants face à l'obstination et l'entêtement de certains responsables du football. Pourtant, la direction du club koubéen a toujours eu confiance en les instances du football (FAF et LNF) et a perpétuellement évité toute forme de polémique, et ce, pour le bien de la balle ronde nationale et du sport. Présentement, les choses sont claires, et le président de la FAF Hamid Haddadj n'a apparemment pas jugé utile de revoir sa propre décision. Pour rappel, les juges du TAS avaient recommandé au président de la fédération de s'autosaisir du dossier, pas seulement pour le faire, mais pour prendre une tout autre décision, car dans l'affaire du RCK, il y a eu une violation manifeste des règlements généraux par la commission des règlements et qualifications de la LNF. De son côté, la FAF, garante de l'application des lois et règlements, a préféré les ignorer et pénaliser du coup un club innocent. “En cas de violation manifeste des règlements généraux par l'une des structures gestionnaires du football, le droit est conféré au président de la FAF de s'autosaisir de l'affaire traitée à laquelle il donnera suite qu'il convient… ” Comme instruit par le TAS. Mais Haddadj reproche au TAS de ne pas vouloir trancher, afin de lui éviter d'assumer la responsabilité d'une quelconque décision qui remettra en cause la gestion des affaires de la balle ronde nationale. Or, ce même tribunal lui demande de le faire comme le stipule le règlement. “Les membres composant notre instance tirent leur compétence de la loi et non pas des structures de gestion du football national ou des parties. Nous nous situons loin de toutes pressions ou influences. Notre tribunal traite les affaires qui lui sont soumises sur la base de la loi et des règlements généraux en vigueur.” Incontestablement, le président de la fédération est aujourd'hui le seul et unique responsable du football à ne pas se fier aux recommandations des juges du tribunal sportif qui lui a pourtant donné des armures légales. Enfin, les Koubéens, direction et supporters, demeurent toujours confiants afin de voir leur équipe parmi l'élite et aller au bout du projet lancé par le président Rebrab et ses collaborateurs. Chérif M.