Abderahmane Belayat, président de la commission de préparation de l'université d'été du Front de libération nationale (FLN) a animé, hier, une conférence de presse au siège national du parti à Hydra (Alger). à cette occasion, il a expliqué que cette manifestation politique abordera cette année la problématique de “l'université et de la société : réalité et perspectives” durant les 24 et 25 août prochains à l'université Saâd-Dahlab de Blida. “Il y aura une série de conférences et de débats sur la situation de l'université algérienne qui regroupera des dizaines d'universitaires (des historiens, sociologues, politologues, médecins, économistes) pour répondre à la question suivante : où sommes-nous dans l'enseignement supérieur et la recherche scientifique ?”, a expliqué l'intervenant avant de noter que “ce sont les universitaires eux-mêmes qui ont choisi leurs thèmes et le contenu de leurs interventions en toute liberté”. Citant des exemples de conférences, l'intervenant évoquera l'enseignement médical et la recherche dans ce domaine intégrant les innovations technologiques. Le système licence-mastère-doctorat (LMD), les nouvelles technologies de la communication (NTC) seront également abordés par les conférenciers. L'enseignement de l'histoire est également au programme. “Vous savez combien est importante la question de l'enseignement de l'histoire en ce sens que son interprétation n'est pas toujours chose facile”, expliquera l'intervenant à ce sujet. M. Belayat dira dans ce cadre qu'il a été question pour son parti de donner une dimension internationale à l'université d'été, cette perspective a été toutefois contrariée par les intervenants étrangers qui se sont excusés pour leur engagement ailleurs. “Nous avons voulu mettre au programme un expert international sur la question chinoise, un conférencier sur les universités arabes à titre d'exemple mais les intervenants étaient déjà pris”, a-t-il indiqué. Toutefois, cette absence ne mettra pas à mal des conférences qui traiteront de sujets internationaux où il est question d'évoquer des sujets inhérents à la Malaisie, la Grande-Bretagne et la Corée du Sud. Interrogé sur les raisons qui ont plaidé pour “l'université et la société” comme thème de l'université d'été, l'intervenant dira que le sujet a bénéficié d'une concertation au sein d'une commission permanente du parti tout en notant que “lors d'une université d'été, on peut centrer sur un sujet d'actualité brûlant. Mais nous avons choisi l'université comme une action profonde et de longue durée. On investit pour ceux qui vont venir après nous. Et s'il y a des questions d'actualité, nous ne manquerons pas de les aborder”. Quoi qu'il en soit, sur ces questions de l'actualité brûlantes, c'est le secrétaire général du parti Abdelaziz Belkhadem qui les abordera. “Le secrétaire général du parti fera un discours d'orientation à l'ouverture de l'université d'été du parti”. Sur les questions du Conseil national, du congrès extraordinaire ou des futures échéances politiques, l'orateur dira : “Attendez deux jours et le secrétaire général du parti répondra à l'ensemble de vos questions, je ne suis habilité à répondre qu'aux questions inhérentes à l'université d'été.” “Ces questions ne sont pas à l'ordre du jour”, ajoutera-t-il à ce propos. “Nous sommes en bonne santé, le FLN va bien et va même très bien. Nous sommes assez optimistes pour son avenir”, enchaînera l'orateur. Sans préciser l'objet de ses propos, M. Belayat dira aussi que “nous sommes là y compris pour nous défendre de ceux qui veulent déstabiliser le pays de façon visible et invisible”. NADIA MELLAL