L'APC de Sétif prévoit la distribution de pas moins de 4 500 couffins durant le mois de Ramadhan. En effet, selon M. Zouaoui Abdelouahab, président de l'assemblée par intérim, cette dernière a consacré 2,2 milliards pour le couffin du mois sacré. Cette année, contrairement aux années précédentes, les élus locaux ont misé sur la qualité des denrées alimentaires à offrir aux démunis car le nombre de couffins a été revu à la baisse. Le nombre est passé de 4 500 à 1 300 couffins. Par ailleurs, les listes des bénéficiaires ont été assainies. L'opération, qui a réduit le nombre d'inscrits au niveau du service des affaires sociales de la commune de Sétif à 4 500 personnes, a été entamée au début de l'année en cours, plusieurs enquêtes ont été menées au niveau des différentes caisses, à savoir la Cnas, la Casnos et la CNR. “Les citoyens qui ne sont pas inscrits sur nos listes ne bénéficieront pas du couffin dont la valeur est estimée à 4 500 DA.Nous avons diffusé des annonces pour appeler les démunis à se rapprocher de nous depuis le début de l'année”, nous a déclaré le P/APC par intérim. “Nous avons opté pour cette formule car elle assure que les couffins parviennent aux vrais nécessiteux”, a-t-il renchéri tout en critiquant l'ancienne méthode adoptée par l'ancienne assemblée et qui consistait à distribuer des bons aux élus locaux qui, à leur tour, vont les distribuer comme bon leur semble. D'un autre côté, nous avons appris que les resto du cœur de l'APC de Sétif offriront pas moins de 21 000 repas durant le mois sacré à raison de 700 repas par jour. à cet effet, 4 restaurants du cœur ouvriront leurs portes dès le premier jour du mois de Ramadhan. Les élus locaux ont consacré 632 millions de centimes pour approvisionner les restos du cœur ouvert à Aïn Trick, Fermatou, l'école Lebsir et le lycée Kérouani. Pour assurer une bonne gestion, bonne qualité des repas et un contrôle rigoureux, le président de l'APC a eu recours aux services des conseillers de l'alimentation scolaire de la direction de l'éducation, des cuisiniers et travailleurs des cantines scolaires. F. Senoussaoui