Les Algériens, notamment ceux des villes du centre du pays, vivent ces derniers jours au rythme des coupures de courant, lesquelles dépassent parfois les deux heures. Des coupures qui interviennent généralement le soir, souvent au moment de la rupture du jeûne ou encore, comme vendredi dernier, lors de la retransmission en direct du match Algérie-Sénégal. Ces coupures récurrentes n'ont pas manqué d'irriter les usagers, dont certains sont sortis protester en barrant la route, comme ce fut le cas à Bateau cassé (Bordj El-Kiffan) ou encore à Aït Amrane (Thénia), où les citoyens ont bloqué la RN5. D'Alger à Aïn Témouchent, en passant par Mostaganem et Oran. De Aïn Defla à Béjaïa, en passant par Boumerdès, les coupures de courant concernent tout le nord du pays. Des coupures que la Sonelgaz tente d'expliquer à travers un communiqué laconique rendu public, ce vendredi, et qui invoque les mauvaises conditions climatiques lors des dernières 24 heures. Le communiqué parle de “perturbations importantes sur le réseau de transport de l'électricité en entraînant la chute de pylônes haute tension dans la région centre”. Il paraît clair qu'il s'agit d'une hausse de la demande que la production de Sonelgaz ne peut prendre en charge en ce moment. Mais les responsables de la Sonelgaz n'aiment pas parler de délestage. Ils finiront toutefois par rendre public un second communiqué (voir ci-dessous), hier dans l'après-midi, pour assurer qu'un retour à la normale est prévu demain mardi. Lire tout le dossier en cliquant ici