Bien avant le match de jeudi dernier face à l'ASK, les jours de l'entraîneur Irakien du MC Alger étaient comptés. Le départ raté en championnat a conforté certains dirigeants dans leur thèse qui nécessite la recherche d'un substitut à celui que beaucoup ont élevé au rang de messie, dans un passé pas très lointain, pour avoir aidé à sauver l'équipe de la relégation. Le président Sadek Amrous, qui a toujours soutenu son coach, a cédé à la pression, lui qui n'a pas cessé de répéter que “Djamil restera au Mouloudia et a toute (sa) confiance”. Mais le résultat de jeudi dernier a contraint le boss des Vert et Rouge de revoir sa copie et d'inciter l'entraîneur à déposer sa démission. Selon le président Sadek Amrous, il devra se réunir avec son staff technique, aujourd'hui samedi, pour trouver une solution à cette histoire. “Nous allons nous réunir pour voir plus clair cette histoire. Je pense que l'on se dirige vers une séparation à l'amiable, surtout que l'équipe n'arrive pas à relever la tête depuis le début du championnat. J'ai toujours soutenu l'entraîneur Ameur Djamil, mais les résultats de l'équipe ne plaident pas en sa faveur. Il doit partir et cela pourrait constituer une solution et provoquer une onde de choc au sein de l'équipe”, a-t-il déclaré. Et même si l'Irakien a signé un contrat en bonne et due forme, le président assure qu'il trouvera un compromis à l'amiable pour s'en débarrasser, surtout lorsque les joueurs eux-mêmes se mettent à critiquer ouvertement et publiquement leur coach. Il faut dire qu'Ameur Djamil a été une cible bien avant l'entame du championnat puisque certains dirigeants n'ont pas hésité à divulguer quelques lacunes dans son travail. Le recrutement, le comportement des joueurs, ses choix tactiques ainsi que le stage de préparation en France, dont les retombées sont aujourd'hui plus que visibles, étaient les griefs retenus contre l'Irakien. On se souvient que des dirigeants ont tenté de convaincre le coach de la nécessité de faire appel aux services du préparateur physique, Jacky Roche, pour prendre en charge le volet préparation, mais Ameur Djamil tenait mordicus à ce que Bouaârara se charge du boulot, au moment où l'entraîneur en chef attendait son visa pour rejoindre l'équipe en France. La piste étrangère : seul Nouzaret… mais Et maintenant que le limogeage d'Ameur Djamil est quasi officiel, on rouvre le volet des entraîneurs susceptibles de prendre en main la barre technique des Vert et Rouge. Certains souhaitent le retour du Corse François Bracci, mais le président Amrous a mis un terme à ces supputations en annonçant que “seul Nouzaret pourra faire l'affaire en ce qui concerne la piste étrangère. Donc, il n'y aura pas de Bracci au Mouloudia”, affirme-t-il. Néanmoins, le retour de Nouzaret à la tête des affaires de l'équipe est impossible du moment qu'il s'occupe de la sélection nationale de Guinée. D'autres murmurent le nom de Rachid Belhout, qui vient d'être “chassé” par Aïssa Menadi de l'USM Annaba, mais cette piste ne fait pas l'unanimité. D'ailleurs, il serait sur le point de s'engager avec le RC Kouba, selon des sources. La piste la plus sérieuse serait celle de l'ex-entraîneur du MC Oujda, Azzedidne Aït Djoudi. Ce dernier aurait eu une discussion avec le président Sadek Amrous, dernièrement, mais tant qu'Ameur Djamil était toujours en poste, les deux parties ne pouvaient pas approfondir les pourparlers. Selon nos sources, le président du MCA trouve le profil d'Aït Djoudi le plus intéressant parmi les entraîneurs qui se trouvent sans club actuellement et aurait révélé à ses proches que ce dernier a fait ses preuves à la JSK et à l'USMA. Malik A.